Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 28 Janvier 2020
Elin a pu calmer les ôju avant que le pire n'arrive, et fort heureusement l'incident est sans graves conséquences, y compris pour notre héroïne dont le secret est préservé. Cela dit, la jeune femme a forcément attiré quelque peu l'attention sur elle, de par sa façon d'avoir su calmer les animaux avec sa lyre. Damiya, le neveu de la Yojeh, affirme être tombé amoureux d'elle et se montre un peu trop entreprenant, ce à quoi notre héroïne montre encore un brin son caractère en le repoussant, elle qui n'a jamais été touchée par un autre. Et à vrai dire, le regard d'Elin semble bien plus intrigué par le discret mais brave protecteur de la Yojeh, le dénommé Ialu, un home voué à gagner en importance par la suite. Mais surtout, l'apprentie enseignante se retrouve avec une étonnante proposition de la part de la Yojeh elle-même, qui, visiblement séduite par sa façon d'avoir évité le sifflet pendant l'incident, souhaiterait l'amener à Lazalu... mais Elin peut-être seulement envisager de quitter Kazalumu, qui représente pour elle ?
Après l'incident de la fin du tome précédent, le début de ce 7 e volume se veut plus calme, mais pas moins intéressant. Tout en évoquant vite fait certaines considérations autour d'Elin comme son don, son avenir ou sa désobéissance vis-à-vis des ordres d'Esalu, Itoe Takemoto, dans son adaptation, s'applique surtout à installer un petit peu plus concrètement les figures d'Ialu, de Damiya et surtout de la Yojeh, une femme semblant avoir des points communs avec notre héroïne dans sa considération pour les ôju, et qui, dans sa façon d'être, relance légèrement la question des croyances ancestrales.
Néanmoins, ce début de tome n'est que le calme avant la tempête, dès lors qu'une attaque ennemie des tôda d'Arhan survient ! Voyant le danger avant les autres, n'ayant pas le temps de retourner à Kazalumu pour prévenir les siens du danger pesant sur la Yojeh, Elin est contrainte de prendre une décision capitale pour sauver la vieille dame et ses troupes, en passant à l'attaque sur le dos Lilan. Et forcément, ce qui doit arriver arrive dès lors que l'ôju croise les tôda... Takemoto nous livre alors quelques planches portées par de l'action amples et sauvage, un brin violente et sanglante, mais cherchant surtout (et très bien) à montrer à quel point les ôju, si imposants, si costauds, si puissants, sont avant tout des animaux sauvages. Et sauvages, ils doivent le rester, notre héroïne en est convaincue... Seulement, sa décision prise pour sauver la Yojeh sera-t-elle dépourvue de conséquences sur ce point-là ?
Tandis que les soins sont apportés aux blessés, la question hante silencieusement l'esprit d'Elin mais aussi du lecteur, et il ne fait aucun doute que ce qui s'est passé aura, cette fois-ci, de vraies conséquences sur le destin de cette héroïne ne souhaitant pourtant qu'enseigner à ses élèves ainsi que prendre soin et préserver ses protégés. En attendant de voir ça sans doute dans le prochain volume, on a ici un volume toujours aussi qualitatif, que ce soit dans les choix d'adaptation, dans la narration claire, ou dans les visuels collant très bien à l'atmosphère du récit.
Après l'incident de la fin du tome précédent, le début de ce 7 e volume se veut plus calme, mais pas moins intéressant. Tout en évoquant vite fait certaines considérations autour d'Elin comme son don, son avenir ou sa désobéissance vis-à-vis des ordres d'Esalu, Itoe Takemoto, dans son adaptation, s'applique surtout à installer un petit peu plus concrètement les figures d'Ialu, de Damiya et surtout de la Yojeh, une femme semblant avoir des points communs avec notre héroïne dans sa considération pour les ôju, et qui, dans sa façon d'être, relance légèrement la question des croyances ancestrales.
Néanmoins, ce début de tome n'est que le calme avant la tempête, dès lors qu'une attaque ennemie des tôda d'Arhan survient ! Voyant le danger avant les autres, n'ayant pas le temps de retourner à Kazalumu pour prévenir les siens du danger pesant sur la Yojeh, Elin est contrainte de prendre une décision capitale pour sauver la vieille dame et ses troupes, en passant à l'attaque sur le dos Lilan. Et forcément, ce qui doit arriver arrive dès lors que l'ôju croise les tôda... Takemoto nous livre alors quelques planches portées par de l'action amples et sauvage, un brin violente et sanglante, mais cherchant surtout (et très bien) à montrer à quel point les ôju, si imposants, si costauds, si puissants, sont avant tout des animaux sauvages. Et sauvages, ils doivent le rester, notre héroïne en est convaincue... Seulement, sa décision prise pour sauver la Yojeh sera-t-elle dépourvue de conséquences sur ce point-là ?
Tandis que les soins sont apportés aux blessés, la question hante silencieusement l'esprit d'Elin mais aussi du lecteur, et il ne fait aucun doute que ce qui s'est passé aura, cette fois-ci, de vraies conséquences sur le destin de cette héroïne ne souhaitant pourtant qu'enseigner à ses élèves ainsi que prendre soin et préserver ses protégés. En attendant de voir ça sans doute dans le prochain volume, on a ici un volume toujours aussi qualitatif, que ce soit dans les choix d'adaptation, dans la narration claire, ou dans les visuels collant très bien à l'atmosphère du récit.