Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 29 Avril 2015
La fête de l’école commence et chacun vit ses propres expériences : Niiya et Yûko tiennent la maison hantée tandis que Kirie est recrutée de force pour participer à un salon de thé des plus aguicheurs… Les sentiments des uns et des autres sont au cœur de l’évènement mais pas que puisque la légende d’une entité meurtrière nommée « Akahito » fait surface…
Le mangaka nous l’avait annoncé au volume précédent : Après avoir fait avancer correctement son intrigue sur les derniers chapitres, Maybe se permet une petite pause avec l’arc de la fête de l’école qui n’est toutefois pas sans développer certains aspects de Dusk Maiden of Amnesia.
Le centre de ce volume est ainsi Akahito, un fantôme qui assassinerait des élèves restant trop tard dans l’établissement le soir venu, une entité particulièrement effrayante pour chaque élève. Comme à son habitude, l’intrigue développe toute une enquête surnaturelle autour de ce poltergeist, évidemment liée aux moult mystères de l’établissement scolaire. Tome classique dans sa forme donc, aussi dans le fond si on enlève toute avancée scénaristique, mais l’arc s’avère plaisant à suivre grâce à cette ambiance pseudo-horrifique, parfois oppressante, typiquement japonaise. En termes d’atmosphère, ceux qui ont aimé la série jusqu’à présent ne s’ennuieront pas devant ce cinquième volet.
Là où le tome est bien plus intéressant, c’est dans l’approche faite par l’auteur de la fête scolaire. On sent que Maybe est enthousiaste à l’idée de traiter un tel évènement, à tel point qu’il l’utilise pour mettre en avant et développer certaines des personnages secondaires du récit. C’est par exemple le cas de Kirie qui s’échappe temporairement de son rôle de garçon manqué ou encore celui de la Yûko « vivante » qui devient un personnage secondaire à part entière et pas seulement un intervenant d’un chapitre. Ce tome est ainsi celui des demoiselles, une qualité quand on connait le trait original et attirant de Maybe qui dépeint notamment Kirie dans des postures des plus étonnantes.
Du côté du relationnel, on peut aussi souligner la relation entre Yûko (le fantôme, cette fois) et Niiya, très discrète dans ce tome mais qui s’appuie sur les acquis du volume précédent. Voir une relation entre les deux personnages principaux évoluer si vite et si bien en évitant les indécisions inutiles est un plaisir suffisamment rare pour qu’on l’apprécie.
Divertissant et pourvu de petites qualités, ce tome 5 de Dusk Maiden of Amnesia fait office de volet classique au sein de la série et passionne peut-être plus pour ses développements de personnages que pour son enquête surnaturelle. L’auteur l’annoncé dans sa postface, le scénario devrait bientôt se recentrer, ce qui promet un sixième tome de qualité.
Le mangaka nous l’avait annoncé au volume précédent : Après avoir fait avancer correctement son intrigue sur les derniers chapitres, Maybe se permet une petite pause avec l’arc de la fête de l’école qui n’est toutefois pas sans développer certains aspects de Dusk Maiden of Amnesia.
Le centre de ce volume est ainsi Akahito, un fantôme qui assassinerait des élèves restant trop tard dans l’établissement le soir venu, une entité particulièrement effrayante pour chaque élève. Comme à son habitude, l’intrigue développe toute une enquête surnaturelle autour de ce poltergeist, évidemment liée aux moult mystères de l’établissement scolaire. Tome classique dans sa forme donc, aussi dans le fond si on enlève toute avancée scénaristique, mais l’arc s’avère plaisant à suivre grâce à cette ambiance pseudo-horrifique, parfois oppressante, typiquement japonaise. En termes d’atmosphère, ceux qui ont aimé la série jusqu’à présent ne s’ennuieront pas devant ce cinquième volet.
Là où le tome est bien plus intéressant, c’est dans l’approche faite par l’auteur de la fête scolaire. On sent que Maybe est enthousiaste à l’idée de traiter un tel évènement, à tel point qu’il l’utilise pour mettre en avant et développer certaines des personnages secondaires du récit. C’est par exemple le cas de Kirie qui s’échappe temporairement de son rôle de garçon manqué ou encore celui de la Yûko « vivante » qui devient un personnage secondaire à part entière et pas seulement un intervenant d’un chapitre. Ce tome est ainsi celui des demoiselles, une qualité quand on connait le trait original et attirant de Maybe qui dépeint notamment Kirie dans des postures des plus étonnantes.
Du côté du relationnel, on peut aussi souligner la relation entre Yûko (le fantôme, cette fois) et Niiya, très discrète dans ce tome mais qui s’appuie sur les acquis du volume précédent. Voir une relation entre les deux personnages principaux évoluer si vite et si bien en évitant les indécisions inutiles est un plaisir suffisamment rare pour qu’on l’apprécie.
Divertissant et pourvu de petites qualités, ce tome 5 de Dusk Maiden of Amnesia fait office de volet classique au sein de la série et passionne peut-être plus pour ses développements de personnages que pour son enquête surnaturelle. L’auteur l’annoncé dans sa postface, le scénario devrait bientôt se recentrer, ce qui promet un sixième tome de qualité.