Drôle de Père (un) Vol.7 : Critiques

Usagi Doroppu

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 30 Septembre 2013

Voulant empêcher Rin de subir une mauvaise chute, voilà que Daikichi se retrouve avec un grave lumbago ! Alors dans l'incapacité de bouger, le quadragénaire est cependant choyé par sa fille adoptive, présentant alors une situation où les rôles habituels s'inversent. Daikichi a toujours pris soin de Rin lorsqu'elle était plus petite... Mais qui s'occupera de lui lorsqu'il sera plus âgé ?

Les tourments de la belle Rin sont une nouvelle fois mis en avant dans ce septième volume. Tandis que sa relation avec Koki semble rester sur un statut quo, la demoiselle réalise que le monde autour d'elle continue d'évoluer, en particulier lorsque Reina se trouve un petit ami. Et si elle faisait du surplace ? A un âge ou les questionnements sur l'identité prédomine, où l'on cherche à s'affirmer en tant que futur adulte, Rin évalue sa situation par rapport aux familles qui l'entourent. Il naîtra alors une envie naturelle, qui ne demandait qu'à surgir un jour où l'autre.... la recherche de sa mère biologique.

Si elle ne fait pas trainer les investigations, Yumi Unita met en avant le questionnement qui anime son héroïne. Quelles sont les réelles motivation de ce besoin de vérité ? Quelles seront les conséquences de cette rencontre ? Pourra-t-elle toujours considérer Daikichi comme un père après cela ? Tant de tourments qui agitent le cœur de l'adolescente, qui n'en parle d'ailleurs pas à son tuteur, de peur de l'inquiéter.

Ces nouvelles préoccupations, réglées comme toujours avec une profonde justesse par la mangaka, sont également teintées d'un certain suspens avant l'heure fatidique de l'inexorable rencontre. En effet, en parallèle des réflexions de Rin, le lecteur aura eu le loisir de découvrir un élément qui ne devrait pas manquer de sublimer cette entrevue. Et la somme de toutes ces promesses se concrétise enfin dans une fin de tome criante de sincérité, sans artifices ni pathos malvenu. Encore une fois, Yumi Unita fait des miracles avec les choses simples de la vie, et nous offre un doux moment de lecture qui, l'air de rien, nous laisse songeur sur notre propre quotidien.


Tianjun


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Tianjun
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs