Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 02 Octobre 2013
Commencé chez nous en Avril 2011, le troisième tome nous arrive seulement en Septembre 2013, soit deux ans et demi après le lancement… Soyons honnêtes, autant dire que cela tue le plaisir dans l’œuf ! Il est déjà insupportable d’attendre autant une série qu’on suit depuis un moment, alors une série qui débute à peine, on peut sérieusement se poser la question de l’intérêt qu’on a à la suivre.
Tonkam n’y est pour rien, la faute à l’auteur qui ne semble pas pressé…enfin bref.
Après un piqûre de rappel presque obligatoire après une attente aussi longue, on retrouve nos héros à l’issue d’une violente bataille ayant permis la libération des elfs. Toyohisa de son coté est aux prises avec Jeanne D’arc, véritable hystérique pyromane !
Suite à ces évènements nos héros décident d’aller sauver et libérer le peuple nain, également réduit en esclavage. Une nouvelle violente bataille s’engage…
Tout s’enchaîne avec une certaine facilité à défaut de le faire avec fluidité. C’est paradoxal par rapport au rythme de parution mais on a l’impression que tout va trop vite. Les situations s’enchaînent un peu vite sans réellement de transitions et les personnages semblent accepter un peu facilement toutes les situations qui se présentent à eux.
Et justement en ce qui concerne les personnages on regrette que l’auteur ait tout donné dans le premier tome en faisant intervenir tant de Drifters pour n’en faire apparaître aussi peu par la suite. Ici un seul nouvel arrivant en la personne de Abe no Seimei, un onmyoji du 10e siècle. Autrement dit une célébrité assez peu connu hors des frontières du Japon (à l’exception de quelques lecteurs qui en on entendu parler dans des mangas traitant de sorcellerie).
Dans l’ensemble ce volume est intéressant, il s’y passe de nombreuses choses, mais il faut reconnaître que les délires de l’auteur viennent sacrément casser l’ambiance. Le ridicule de certaines situations contrastant de trop avec le reste et certaines plaisanteries sont tellement grasses qu’elles sont plus désolantes qu’autre chose.
L’effet de surprise est définitivement retombé, et bien que l’ensemble soit intéressant et suscite notre curiosité, on est bien moins emballé qu’on a pu l’être au départ !