Dreamland Vol.17 - Manga

Dreamland Vol.17 : Critiques Dualité

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 16 Janvier 2020

Chronique 2

La dernière nuit de la Celestiafest bat son plein. Malgré leurs apparences vieillies ou rajeunies, les Lucky Stars remettent la main sur la Cloche d'Or grâce au retour de Sabba. Mais ils sont loin d'être au bout de leur peine : Afin de conquérir les cieux, les Météors ont pris leur cauchemardesque plan en route. Avec une peste modifiée et qui ne contamine que les créatures de rêve, ils engendrent de véritables monstres, ravageant tout sur leurs passages. Les Voyageurs, pris dans de tumulte, vont alors assister à différentes tragédies quand d'autres chercheront à tirer profit de la situation...

Nous en sommes déjà au 8e tome du long arc de la Celestafest, un arc qui atteint ici son climax, présentant des enjeux assez démentiels. On comprend alors la longue mise en place de cette partie de l'histoire, notamment avec les tomes 10 et 11, qui présentaient tout un tas de nouvelles figures, dont les énigmatiques Météors. Preuve que Reno Lemaire sait où il va, tout ceci a porté ces fruits, permettant un 17e volume intense de bout en bout, et évident dans ses ambitions.

L'auteur propose une nouvelle fois un sacré bazar, la mise en marche du plan des Météors amenant une situation chaotique à souhait. Tandis que des Voyageurs profitent de la situation, de plus en plus de créatures de rêve se trouvent contaminées et attaquent tout sur leur passage. C'est clairement une bataille pour la survie qui se déroule dans ce volume, un conflit anarchique qui va mettre en lumière, un à un, les principaux Voyageurs que nous connaissons. Là aussi, force est de constater que Reno Lemaire a bien établi l'arc narratif de chacun d'entre eux jusqu'à présent. Cela permet quelques passages fort autour de plusieurs personnages, tout en exploitant parfois le passé de certains d'entre eux, comme c'est le cas avec Geriko. Le tout est alors endiablé en terme de rythme et se savoure sans sourciller, notamment parce que le présent opus n'est pas avare, en moments forts, loin de là...

Le charismatique Infinity Midas trône sur la couverture, et ce n'est pas pour rien. Si on l'a peu vue dans la série, la surpuissante créature de rêve a marqué par sa prestance. Midas est clairement l'un des grands héros de ce tome et a droit à une bataille puissante, qui aboutira à plusieurs événements marquants. Alors, si Dreamland s'est souvent présenté comme un joyeux bordel plein d'énergie et d'optimisme, toute la fin de tome donne un sacré coup au moral des personnages. A travers un choix cornélien que doit faire Terrence (renvoyant à d'excellentes pistes de développement abordées récemment), le récit prend une tournure assez dramatique, intense émotionnellement, tout en ouvrant une porte pour un enjeux différent de ceux qu'on connaissait chez les Lucky Stars à présent : celui de la vengeance. Ca tranche nettement avec l'ambiance globale de la série, et permet de refermer le tome avec un goût d'impatience en bouche.

Car, on le sait à l'heure où ces lignes sont écrites, il ne reste que deux volumes avant la fin de l'arc de la Celestiafest, et tout simplement avant la conclusion de la première longue partie de Dreamland. Autant dire que la suite risque d'être particulièrement forte, étant donné la direction prise par ce 17e volume.


Chronique 1

Après avoir dessiné les prémices de l’intrigue et placé tous ses acteurs dans un tome 16 au rythme assez élevé, l’auteur tient toutes ses promesses dans un tome 17 titanesque où l’action sera le maître mot !!


La narration jongle de façon fluide entre les différents combats se déroulant simultanément à travers le 7ÈME ciel, ce qui renforce le dynamisme du récit. Qu’ils mettent en œuvre les voyageurs ou les seigneurs, tous les affrontements sont dignes d’intérêt et soulignent l’urgence de la situation.


On en oublierait presque le passage dédié au développement de Geriko, pourtant de bonne facture, noyé au milieu de cette frénésie. Tel One piece dont Reno Lemaire avoue être grand fan, Dreamland a cette capacité à mettre en lumière un personnage pourtant moins en vue depuis quelque temps. Les flashbacks sont néanmoins plus courts et jouent moins sur la note du mélodrame. Les plus observateurs noteront une connexion avec un élément narré de façon anecdotique, il y a plusieurs tomes de cela, histoire de montrer avec panache que tout était bien pensé à l’avance.


Les seigneurs de la maladie servent à nouveau de point d’encrage pour montrer que Dreamland est un monde en perpétuelle évolution. Bien que peuplé de créatures millénaires et avec une forte connotation mythologique, l’univers n’est pas figé pour autant et semble tout aussi vivant que le monde réel. Bien que monde du rêve et du possible, Dreamland est également soumis à des règles et cela confère une forte cohérence à l’œuvre dans son ensemble.


D’un point de vue visuel, l’ouvrage est généreux et multiplie les audaces. Une fois n’est pas coutume, l’auteur change radicalement de style pour aborder les batailles majeures. Il utilise alors un trait brut, épais et sombre ; un style qu’il semble affectionner de toute évidence.


Mais c’est surtout dans le découpage que de gros efforts ont été fournis. On s’amuse avec des idées novatrices et astucieuses, comme un pouvoir du son jouant avec les bulles de dialogues par exemple.


Après les débuts de la Celestia fest un peu chaotique dans son récit, Dreamland arrive dans son temps fort et s’améliore de tome en tome. On termine notre lecture en apothéose sur un cliffhanger avec une seule envie : lire le tom


e suivant en espérant qu’il soit au moins aussi bon !!


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Takato

16.5 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Khelben
17.5 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs