Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 20 Octobre 2016
Ce septième volume de Dreamin' Sun s'ouvre sur un chapitre hors série d'une trentaine de pages nous invitant à découvrir un peu plus Miura, par le biais d'une adolescente qui était amoureuse de lui à l'époque du lycée. Bien que bref, ce passage s'avère plaisant en ceci qu'il amène un peu de nuance à ce flic dont le background était jusqu'à présent quasiment inexistant, et c'est d'autant plus intéressant que ce HS permet aussi de mieux comprendre un passage arrivant plus tard dans le tome, et qu'il véhicule un élément qu'on retrouvera ensuite dans le tome : l'importance d'être franc avec soi-même et d'oser dire les choses.
Cela dit, Miura, la "pièce rapportée" de la série comme Ichigo Takano le disait elle-même dans le tome 6, reste un personnage secondaire, et dès ce bref focus sur lui achevé nous replongeons dans les troubles sentimentaux des personnages. Shimana a été embrassée par Taiga, et son petit coeur est forcément sens dessus dessous, tandis que le proprio lui-même peine encore à faire le point sur ce qu'il ressent exactement pour l'adolescente. Et quelle serait la réaction de Zen s'il apprenait ça ?
Honnêtement, un peu à l'instar du précédent volume, Ichigo Takano fait un peu du surplace par moments. Exploitant des grands classiques comme l'anniversaire de notre héroïne, la mangaka peine un peu à booster un aspect sentimental qui se repose encore trop sur les aléas amoureux de Shimana et Taiga et sur un pauvre Zen un peu trop cantonné à son rôle de comique éconduit.
Mais heureusement, tout au long du volume, il y a par-ci par-là de petits éléments plus propices à éveiller notre curiosité : le futur choix de Miura, la bonté d'un Zen qui bien qu'éconduit est décidé à toujours être là pour celle qu'il aime, ou bien sûr tout ce qui commence créer des problèmes du côté du père de Taiga, qui comme prévu en voit pas du tout d'un bon oeil la "colocation" de son fils et est déterminé à influer sur la vie de celui-ci... Les rebondissements là-dessus sont pour l'instant très basiques, mais ne sont pas finis, devraient s'accentuer par la suite, et dans l'immédiat ont au moins le mérite de pousser Shimana et Taiga à être plus francs sur ce qu'ils veulent !
Malgré des longueurs et des éléments trop succincts, Dreamin' Sun parvient donc encore ici à conserver notre attention grâce aux évolutions qui se dessinent un peu plus chez certains personnages. A cela, il faut aussi ajouter le trait soigné de Takano, avec ses visages précis et véhiculant beaucoup d'émotions sans trop en faire, et ses trames souvent bien appliquées.