Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 04 Novembre 2009
Le terrible combat opposant Flazzard à Daï s’achève dans ce huitième opus, et le jeune héros maitrise enfin le troisième arcane à l’épée de l’école Avan, le Kuretsu Zan. A présent, il peut également utiliser l’attaque ultime de son maitre, le très célèbre Avan Strash ! A la sortie de cet affrontement, on sent que le rythme de la série décide enfin de changer, pour notre plus grand bonheur !
En effet, les auteurs rompent enfin le cycle habituel qui consistait à l’apparition successive des différents légats de l’armée du Mal, même si le prochain sur la liste semble déjà se présenter. Mais l’apparition de nouveaux ennemis, et les relations ambigües entre les différents protagonistes du côté des ténèbres nous montrent qu’il y a encore beaucoup à dire. Dragon Quest est en effet une série où les méchants sont presque plus intéressants que les héros ! Certes, Flazzard était un peu en deçà de ses compagnons, car si son allure en imposait, sa personnalité uniquement centrée sur le combat était un peu trop stéréotypée.
Le développement des héros n’est toutefois pas en reste. Ici, si l’on admire principalement les nouvelles prouesses du jeune prodige qu’est Daï, ce sont les personnages de Maam et Pop qui s’affirment de plus en plus. La jeune demoiselle, se sentant de plus en plus en retrait, décide de « changer de classe » (dans le plus pur esprit RPG) pour s’orienter vers la voie des arts martiaux, et quitte le groupe pour entamer sa formation. On assiste alors à une séparation émouvante, bien qu’assez clichée, entre elle et l’apprenti magicien qui en est éperdument amoureux. On s’attache tellement à ces personnages qu’on pardonnera aisément la mièvrerie et la conclusion attendue.
Doucement mais surement, la quête de Daï s’intensifie, et on peut pressentir que les choses sérieuses vont vraiment commencer dans les tomes à venir… pour notre plus grand bonheur, bien sur !
15/11/2023 