Dragon Ball Super Vol.21 - Actualité manga
Dragon Ball Super Vol.21 - Manga

Dragon Ball Super Vol.21 : Critiques

Dragon ball Super

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 05 Avril 2024

Chronique 2 :


Trunks et Goten découvrent leur nouvelle vie de super héros et à la suite de leur première intervention, Trunks se retrouve en possession d'un disque qu'un savant génial, concepteur de cyborgs, veut à tout prix récupérer! Ce dernier va envoyer plusieurs cyborgs pour identifier ceux qui possèdent son disque mais également pour les affronter...mais ils ne sont pas de taille face à des sayans!
Parallèlement à ça, l'armée du Ruban Rouge se redresse, avec des intentions toujours aussi maléfiques!

Nous sommes en plein dans un arc léger et se voulant comique, comme ce fut le cas avec la transition précédent l'arc Bu! Après la phase d'ado débile de Gohan qui se transforme en super héros c'est au tour de Trunks et de Goten de faire de même! Je trouvais déjà ça mauvais à l'époque...ça l'est toujours autant! Ce n'est ni drôle, ni prenant! Il n'y a aucune tension, aucun personnage charismatique à craindre...ça n'a vraiment aucun intérêt!

Cela sert juste d'introduction aux événements du film, que le manga fini par rattraper...et donc à partir de là, et sur les quelques chapitres qui vont suivre, nous allons assister aux mêmes événements que dans le dernier film! Ce dernier était particulièrement mauvais mais c'est celui là que Toyotaro a choisi d'adapter, alors qu'il ne l'a pas fait pour la résurrection de Freezer et l'arrivée de Broly, qui étaient bien plus intéressants!
Au moins cette partie va avoir l'avantage d'introduire de nouveaux personnages...mais je préfère éviter le sujet des nouvelles transformations qui vont sortir de nulle part et ne sont là que pour vendre des figurines, et du grand méchant de l'arc qui est tout aussi ridicule que Bio Broly...mais nous n'en sommes pas encore là!

Une fois laissé de coté les chapitres ridicules avec Trunks et Goten, on va s'intéresser à Piccolo qui tout en aspirant à une vie tranquille, se voit constamment chargé de la garde de Pan, la fille de Gohan! Un parallèle évident est donc fait entre cette éducation de Piccolo envers Pan et celle qu'il a donné au père de cette dernière. Mine de rien cela amène un petit coté touchant.
Puis apparaît un nouvel ennemi, un cyborg particulièrement puissant qui pousse Piccolo à se retirer pour mieux enquêter sur ce qu'il va découvrir être le retour de l'armée du Ruban Rouge...un nom qui nous renvoie bien des années en arrière et qui réveille une certaine nostalgie!
Pour être tout à fait honnête, ce tome n'est pas déplaisant, il apporte une autre tonalité, une autre vibe, et apporte même une certaine fraîcheur. Le gros point fort de cet arc est de laisser Goku et Vegeta de coté et de ce centrer sur un autre binôme bien trop maltraité et sous exploité depuis des années! Et même si je ne valide pas du tout les transformations n'ayant aucun sens qui suivront, si cela permet de remettre Piccolo et Gohan à niveau, alors on prend quand même!



Chronique 1 :


Tandis que la paix règne sur Terre, Son Goten et Trunks croquent leurs vies de lycéens tout en endossant les rôles de deux nouveaux Saiyaman, des super héros qui font régner la justice dans la région. Leurs missions les mènent au mont Butterfly où, après avoir réglé une affaire de dysfonctionnement de robots, les deux adolescents récupèrent une mystérieuse disquette. Son propriétaire, le docteur Hedo, va tout mettre en œuvre pour la récupérer, en utilisant des cyborgs créés de sa main...

Après le gâchis que fut l'arc du survivant Granola, le manga Dragon Ball Super part cette fois sur une adaptation du film "Super Hero", en l'enrichissant de tout un long prologue dévoilant Goten et Trunks qui jonglent entre le lycée et l'activité de héros, comme l'a fait Son Gohan en son temps. L'auteur, Toyotarô, semble toujours vouloir redynamiser son manga et partir vers des idées nouvelles, mais ne parvient jamais à échapper au spectre de l'œuvre originale d'Akira Toriyama. Alors, toute cette introduction à l'arc sonne comme une copie des prémices de la saga Majin Buu, mais en bien moins inspirée. Car si calquer l'esthétique des lycées américains joue dans l'appropriation des codes du récit de super héros, le fait est qu'on se retrouve avec un cadre terriblement classique. Enlevez les super saiyan, et nous n'avons pas tellement l'impression d'être dans du Dragon Ball, un esprit que Toriyama était parvenu à conserver en présentant un Son Gohan adolescent, lycéen et justicier.

Malgré le petit vent de fraîcheur qui règne dans la première moitié de ce vingt-et-unième tome, prologue de l'arc Super Hero, tout le monde n'y trouvera certainement pas son compte. On appréciera toutefois une sorte de répit, tant il est agréable de ne plus voir Gokû et Vegeta mêlés à un énième antagoniste qui leur permettra d'atteindre de nouvelles transformations et autres paliers de puissance sortis du chapeau. C'est toujours ça de pris.

Heureusement, l'adaptation plus littérale du film "Super Hero" débute en moitié de tome, et rehausse le niveau. Une retranscription des événements du film qui, comme celles et ceux qui suivent la prépublication sur la plateforme officielle Manga Plus le savent, restera fidèle au scénario d'Akira Toriyama, et devrait s'achever avec la conclusion du 23e tome (puisque nous sommes sur quatre chapitres par volume). Quelques mois après la confrontation avec le docteur Hedo, le scientifique sort de prison et est débauché par les restes du Red Ribon afin de concevoir de nouveaux cyborgs ultrapuissants. Et en l'absence de Gokû et Vegeta, dont on ne se plaindra pas, c'est à Piccolo de prendre les devants !

À l'instar du film, le début d'arc "Super Hero" nous régale de bonnes idées, dont la première est l'installation du namek en tant que héros de cette partie de l'histoire, tandis que ses relations avec Pan et Son Gohan jouent un rôle primordial. Bien trop reléguée au second plan de cette suite qu'est "Dragon Ball Super", le clan familial du fils de Gokû est pourtant un terrain plein de ressources, qu'Akira Toriyama semble enfin décidé à exploiter. Alors, dans un vrai début d'aventure qui rappelle la première partie de la saga, Piccolo est un héros plaisant à suivre, dans une succession de situations tantôt comiques, tantôt dédiées à l'action.

Pourtant, c'est bien la patte Toyotarô qui nous gâche parfois le plaisir. Loin de vouloir nous acharner sur le mangaka, ce dernier n'a pas toujours les épaules qui interpréter le monument Dragon Ball, tant visuellement que scénaristiquement. Il en résulte, notamment, tout un passage autour de Krilin particulièrement lourd, tandis que le premier combat entre Piccolo et Gamma n°2 manque cruellement de pêche et d'impact de puissance. Assez dommage, donc, mais on attendra avec curiosité la suite de l'adaptation du film, tant celui-ci est une belle réussite, à l'instar du long métrage dédié à Broly, bien qu'il soit dans un registre très différent. Les allergiques à la CGI utilisée dans le métrage apprécieront certainement pouvoir lire une version éloignée de ce style, ce qui donne assurément un intérêt à cet arc "Super Hero" dans sa version manga. Mais notons que pour les personnes qui suivent le chapitre "Super" uniquement par le manga, il sera difficile de rattacher tous les wagons puisque Broly fait son apparition, mais n'a pas été introduit précédemment puisque l'adaptation de son film dédié, se situant entre les arcs "Survie de l'univers" et "Moro, le prisonnier galactique", n'a pas eu lieu...


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Erkael

14 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
13 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs