Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 30 Avril 2019
Le Tenkaichi Budokai se poursuit, et oppose nos héros aux élèves de l'école Tsuru Sen : Chaozu, et surtout le redoutable Tenshinhan. Yamcha fait les frais de la puissance de ce dernier et est vite mis hors course. La suite dépend alors de Jackie Chun, Krilin et Son Gokû...
Deux ans et demi, c'est l'attente des lecteurs entre les tomes 4 et 5 de cette version SD de Dragon Ball par Naho Ohishi. Une attente qui n'était pas spécialement dramatique en soi puisque ce dérivé a surtout, pour le lectorat français, vocation à nous faire patienter entre deux tomes de Dragon Ball Super, actuellement.
En effet, la recette mignonne et efficace de Dragon Ball SD, mais sans grande prétention, font du titre un récit divertissant pour les fans de l'univers d'Akira Toriyama, mais qui ne constitue pas une lecture incontournable. A mi-chemin entre une version édulcorée pour les plus jeunes et parodiques pour les connaisseurs de l'histoire, le titre de Naho Ohishi n'a jamais montré de grandes ambitions, et ce cinquième tome confirme cette impression.
Alors, la mangaka termine assez vite l'arc actuel du Tenkaichi Budokai pour... évincer toute la fin du premier cycle du manga original, et mieux se concentrer sur la partie qui fonctionne auprès du grand public : celle entamée avec l'arc des Saiyan. Ce n'est d'ailleurs pas un mystère puisque la couverture elle-même dévoile l'orientation du tome, preuve que la série n'est qu'un apéritif pour les fans plus qu'une parodie à part entière. Pourtant, on rit de la manière dont la transition est faite, Naho Ohishi assumant totalement cette volonté de passer immédiatement aux aventures d'un Gokû adulte.
Et ça représente là tout le capital sympathie de ce nouveau tome, et de la série dans son ensemble : l'intérêt de redécouvrir l'histoire de manière ultra accélérée n'est pas spécialement là, mais on sourit à quelques reprises face aux gags un poil méta qui mettent à contribution les connaissances du lecteurs, notamment en ce qui concerne Dragon Ball Super. Alors, ce nouveau tome est distrayant et parfois amusant, avec quelques idées de gags bien trouvées. Mais il est difficile de s'enthousiasmer véritablement à la lecture, sauf peut-être face au très charmant univers SD et coloré dépeint par la mangaka qui apporte une petite plus-value au titre. Car ce que nous confirme ce cinquième tome au rythme particulièrement effréné, c'est que ses nombreuses amputations scénaristiques du manga original ne lui permettent pas de s'affirmer comme une version adoucie pour les plus jeunes. Les manquants de l'histoire sont trop nombreux, aussi le récit s'adresse bien à ceux qui ont une connaissance solide du manga original.
Deux ans et demi, c'est l'attente des lecteurs entre les tomes 4 et 5 de cette version SD de Dragon Ball par Naho Ohishi. Une attente qui n'était pas spécialement dramatique en soi puisque ce dérivé a surtout, pour le lectorat français, vocation à nous faire patienter entre deux tomes de Dragon Ball Super, actuellement.
En effet, la recette mignonne et efficace de Dragon Ball SD, mais sans grande prétention, font du titre un récit divertissant pour les fans de l'univers d'Akira Toriyama, mais qui ne constitue pas une lecture incontournable. A mi-chemin entre une version édulcorée pour les plus jeunes et parodiques pour les connaisseurs de l'histoire, le titre de Naho Ohishi n'a jamais montré de grandes ambitions, et ce cinquième tome confirme cette impression.
Alors, la mangaka termine assez vite l'arc actuel du Tenkaichi Budokai pour... évincer toute la fin du premier cycle du manga original, et mieux se concentrer sur la partie qui fonctionne auprès du grand public : celle entamée avec l'arc des Saiyan. Ce n'est d'ailleurs pas un mystère puisque la couverture elle-même dévoile l'orientation du tome, preuve que la série n'est qu'un apéritif pour les fans plus qu'une parodie à part entière. Pourtant, on rit de la manière dont la transition est faite, Naho Ohishi assumant totalement cette volonté de passer immédiatement aux aventures d'un Gokû adulte.
Et ça représente là tout le capital sympathie de ce nouveau tome, et de la série dans son ensemble : l'intérêt de redécouvrir l'histoire de manière ultra accélérée n'est pas spécialement là, mais on sourit à quelques reprises face aux gags un poil méta qui mettent à contribution les connaissances du lecteurs, notamment en ce qui concerne Dragon Ball Super. Alors, ce nouveau tome est distrayant et parfois amusant, avec quelques idées de gags bien trouvées. Mais il est difficile de s'enthousiasmer véritablement à la lecture, sauf peut-être face au très charmant univers SD et coloré dépeint par la mangaka qui apporte une petite plus-value au titre. Car ce que nous confirme ce cinquième tome au rythme particulièrement effréné, c'est que ses nombreuses amputations scénaristiques du manga original ne lui permettent pas de s'affirmer comme une version adoucie pour les plus jeunes. Les manquants de l'histoire sont trop nombreux, aussi le récit s'adresse bien à ceux qui ont une connaissance solide du manga original.
Appréciable, mais pas indispensable. Dragon Ball SD mérite cette appellation d'apéritif tant le titre ne représente rien à part un petit moment de lecture rigolo, surtout grâce à quelques gags inédits. On lira forcément le sixième tome quand celui-ci paraîtra, histoire de s'amuser un peu, mais difficile d'attendre la suite avec une réelle impatience.
20/11/2024 Univers
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