Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 23 Décembre 2021
A Hiroshima, les malicieux conseils de l'insaisissable Garo à Shioji ont poussé la jeune fille à s'accaparer les service de Totonô, si bien que notre héros n'a pas trop eu le choix: le voici pris dans une affaire d'héritage qui ne le concerne absolument pas à la base, et où il doit épauler sa "cliente" non seulement pour éventuellement mettre la main sur l'héritage de son défunt grand-père, mais aussi pour éviter qu'elle ne se fasse mystérieusement assassiner, comme l'ont été tant d'autres personnes dans sa famille par le passé...
Tout juste entamée à la fin du tome 2, cette affaire place donc notre cher étudiant au coeur d'un conflit aux enjeux a priori forts, car quatre cousins sont donc prétendants à l'héritage de la famille Kariatsumari suite au décès de leur grand-père, tandis que leurs parents sont déjà morts autrefois dans des circonstances troublantes. La mort semble donc rôder de toutes parts au sein de cette famille, et en plus de ça les prétendants doivent tâcher de résoudre une bien étrange énigme: chacun s'est vu attribuer un kura différent et dans lequel se trouvent des choses plutôt glauques, et a pour nébuleuse mission d'y placer ce qu'il faut, sans que ce soit trop ni trop peu... A la fin, ce sont les Kurumazaka et les Makabe, les deux familles d'avocats attitrées des Kariatsumari, qui rendront leur verdict.
D'emblée, Yumi Tamura donne bien le ton de ce nouvel arc, où les enjeux se posent fortement, tout d'abord avec cette histoire de kura pas évidente à comprendre, puis avec l'énigme d'un accident de voiture ayant tué une partie des parents des prétendants il y a quelques années, et enfin avec le parfum de mort qui vient vite rôder en menaçant, entre autres, la vie de Shioji... Il y a donc plus d'une chose à ses démêler, mais Totonô sera-t-il à la hauteur cette fois-ci ?
En effet, l'une des particularités de ce nouvel arc est, cette fois-ci, de faire beaucoup plus sortir notre héros de sa zone de confort: il se retrouve embarqué quasiment de force dans une affaire qui ne le concerne pas directement, est loin de chez lui et voit donc ses habitudes bousculées (ne serait-ce que pour se laver, lui qui n'aime pas prendre bain ou douche hors de chez lui), est vu par l'entourage de Shioji comme un inconnu et doit donc composer avec des gens qui ne sont pas toujours coopératifs pour l'écouter... Et l'une des conséquences, c'est qu'on a ici un Totonô qui a un peu moins le loisir de partir dans ses nombreux blablas typiques, surtout pendant la première partie du volume.
On pourrait se dire que c'est dommage, mais en réalité ça permet non seulement de varier un peu les choses par rapport aux deux premiers tomes, mais aussi de nous montrer que Totonô, malgré tout, ne perd rien de sa personnalité si unique. Ainsi, petit à petit, il trouvera quand même le moyen d'imposer certains de ses blablas si géniaux, entre apartés où il semble dévier en un rien de temps du sujet principal, et points de vue qui finissent bien souvent par bousculer plus d'une idée préconçue, ne serait-ce que sur cette habitude de laisser la maison et l'éducation des enfants aux femmes. Et surtout, à l'arrivée, cette enquête assez étrange trouvera des enjeux dépassant de très, très loin la simple question de l'héritage, en remuant les surprenants secrets de la famille Kariatsumari...
A l'arrivée, Yumi Tamura livre un volume un peu différent par certains aspects, et c'est tant mieux, tant la mangaka reste à nouveau maîtresse de son scénario alambiqué, de ses rebondissements, et tout simplement de sa géniale écriture. La lecture surprend et bouscule à quelques reprises, en donnant largement envie de découvrir l'issue de cet arc dans le prochain tome.
Tout juste entamée à la fin du tome 2, cette affaire place donc notre cher étudiant au coeur d'un conflit aux enjeux a priori forts, car quatre cousins sont donc prétendants à l'héritage de la famille Kariatsumari suite au décès de leur grand-père, tandis que leurs parents sont déjà morts autrefois dans des circonstances troublantes. La mort semble donc rôder de toutes parts au sein de cette famille, et en plus de ça les prétendants doivent tâcher de résoudre une bien étrange énigme: chacun s'est vu attribuer un kura différent et dans lequel se trouvent des choses plutôt glauques, et a pour nébuleuse mission d'y placer ce qu'il faut, sans que ce soit trop ni trop peu... A la fin, ce sont les Kurumazaka et les Makabe, les deux familles d'avocats attitrées des Kariatsumari, qui rendront leur verdict.
D'emblée, Yumi Tamura donne bien le ton de ce nouvel arc, où les enjeux se posent fortement, tout d'abord avec cette histoire de kura pas évidente à comprendre, puis avec l'énigme d'un accident de voiture ayant tué une partie des parents des prétendants il y a quelques années, et enfin avec le parfum de mort qui vient vite rôder en menaçant, entre autres, la vie de Shioji... Il y a donc plus d'une chose à ses démêler, mais Totonô sera-t-il à la hauteur cette fois-ci ?
En effet, l'une des particularités de ce nouvel arc est, cette fois-ci, de faire beaucoup plus sortir notre héros de sa zone de confort: il se retrouve embarqué quasiment de force dans une affaire qui ne le concerne pas directement, est loin de chez lui et voit donc ses habitudes bousculées (ne serait-ce que pour se laver, lui qui n'aime pas prendre bain ou douche hors de chez lui), est vu par l'entourage de Shioji comme un inconnu et doit donc composer avec des gens qui ne sont pas toujours coopératifs pour l'écouter... Et l'une des conséquences, c'est qu'on a ici un Totonô qui a un peu moins le loisir de partir dans ses nombreux blablas typiques, surtout pendant la première partie du volume.
On pourrait se dire que c'est dommage, mais en réalité ça permet non seulement de varier un peu les choses par rapport aux deux premiers tomes, mais aussi de nous montrer que Totonô, malgré tout, ne perd rien de sa personnalité si unique. Ainsi, petit à petit, il trouvera quand même le moyen d'imposer certains de ses blablas si géniaux, entre apartés où il semble dévier en un rien de temps du sujet principal, et points de vue qui finissent bien souvent par bousculer plus d'une idée préconçue, ne serait-ce que sur cette habitude de laisser la maison et l'éducation des enfants aux femmes. Et surtout, à l'arrivée, cette enquête assez étrange trouvera des enjeux dépassant de très, très loin la simple question de l'héritage, en remuant les surprenants secrets de la famille Kariatsumari...
A l'arrivée, Yumi Tamura livre un volume un peu différent par certains aspects, et c'est tant mieux, tant la mangaka reste à nouveau maîtresse de son scénario alambiqué, de ses rebondissements, et tout simplement de sa géniale écriture. La lecture surprend et bouscule à quelques reprises, en donnant largement envie de découvrir l'issue de cet arc dans le prochain tome.