Dna² Vol.2 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 30 Janvier 2012

En se transformant en super mega playboy, Junta a su sauver bon nombre de gens, dont notamment Ami, son amie d’enfance. Karin qui est à l’origine de tout ce fiasco, n’a réussi qu’une seule chose dans ses différents objectifs : se faire détester par Junta lui-même. Malgré ce succès, la jeune fille est loin de s’en réjouir, alors que c’était ce qu’elle voulait à la base… Pendant ce temps, sans que notre héros ne le sache, pas mal de filles ont été séduites par sa transformation en mega playboy, ce qui risque de ne pas être de tout repos pour la suite des événements…

Après nous avoir offert un combat épique dans le précédent volet, on aurait pu penser que Masakazu Katsura aurait pu repartir sur des bases plus calmes dans ce second tome. Et bien pour notre plus grand plaisir, ce n’est pas le cas. C’est ainsi qu’on assiste à une déferlée de sentiments de divers personnages, qui n’ont rien en commun, pourtant ce sont précisément tous ces ressentis qui vont amener à un certain résultat. Un résultat qui déclenchera un grand rebondissement dans le récit. Ainsi dès le début, l’auteur montre tout son talent dans la gestion de sa narration et de ses personnages.

Par ce nouveau bouleversement scénaristique, le récit prend un second souffle plein d’enjeux, avec la naissance d’un nouveau rival dangereux, mais digne de ce nom pour notre mega playboy. Pendant ce temps, l’erreur fatidique de Karin qui aurait dû entraîner sa « peine de mort », va se solder par un partenariat entre elle et Junta. Ce qui sera bien vital pour la suite des événements, vu le danger imminent d’un adversaire en constante évolution et amélioration.

Sans tomber dans l’excès et le ridicule, le mangaka arrive non sans peine à nous donner un récit mêlant habilement relations amoureuses, humour et nekketsu (c'est-à-dire rivalité, pouvoirs, combats, …). Tous des thèmes qui sont à la base contradictoires et incompatibles entre eux, c’est pourquoi si on les mélangeait, cela pourrait donner un rendu assez mauvais. Toutefois, l’auteur nous prouve qu’il est capable de mêler tous ces thèmes en un rendu, certes original, mais fort dynamique, réussi et captivant.

Du côté des dessins, Masakazu Katsura est capable de varier son dessin et son trait en fonction des thèmes véhiculés, ainsi il n’hésitera pas à rendre une fille des plus sexys et des plus attirantes lors de certaines situations ambigües voire coquines ; ou faire exprimer sur le visage de ses personnages des sentiments intenses tels que l’attirance, la jalousie, la tristesse, la colère, … ; ou encore nous remettre des planches d’action pure fluide et facile à comprendre. Le mangaka n’est encore qu’à ses débuts, mais il fait déjà preuve d’une maitrise déconcertante sur tous les codes artistiques du monde du manga.

Pour ce qui est de l’édition, il faudra encore déplorer un papier dur, donc difficilement pliable, avec des risques de pages détachables.

En conclusion, c’est avec un grand talent artistique et de narrateur que Masakazu Katsura nous offre un volume extrêmement riche, de par tous ces thèmes qu’il aborde, et captivant, qui pourra plaire à un large public ; les fans d’action, de suspense ou encore de relations amoureuses, ou tout simplement les amateurs d’ecchi… Donc n’ayez pas peur, et dégustez cette minisérie pleine de promesses !


titali


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
titali
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs