Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 26 Novembre 2009
Alors qu’il comptait s’emparer de la trotteuse du temps, Daisuke est entré en résonance avec l’esprit de la jeune fille qui habite cette œuvre, et voilà son âme enfermée dans un univers parallèle ! Dark doit alors trouver un moyen de le libérer, tout en devant gérer la vie de lycéen que le jeune homme a laissé, et notamment la préparation de la pièce de théâtre ! Ainsi, à l’enlèvement du jeune homme se mêlent des passages humoristiques, jouant sur l’ambigüité des sentiments, et offrant même une dose de fan service pour les fidèles lectrices en jouant facilement sur le registre du shonen-ai, de manière subtile (avec Hiwatari) ou équivoque (avec Saga).
Ces passages restent néanmoins toujours aussi confus et surchargés, et on préférera se réfugier dans les passages les plus poétiques et calmes, offerts par le monde de rêve et de neige dans lequel s’est enfermé Daisuke. Pour une fois, le rythme est ralenti, et les évènements paraissent alors beaucoup plus compréhensibles. On regrettera néanmoins quelques facilités, comme l’aisance de Dark pour retrouver son alter égo. En revanche, les évènements s’éternisent et la fin du tome nous laisse quasiment sur un statut-quo.
Malgré l’apparente gravité de la situation, ce septième tome joue surtout sur un registre très léger, que ce soit dans les phases lycéennes ou dans le monde parallèle. Si pour une fois on suit avec une certaine aisance les péripéties de nos héros, le manque d’implication que l’auteur laisse transparaître nous laisse un peu de marbre. Au final, un tome ni bon ni mauvais, ni lourd ni accrocheur, qui ne laissera pas un souvenir impérissable, si ce n’est le fait de voir Daisuke en robe…