Dimension W Vol.8 : Critiques

Alors que Mira et les quelques récupérateurs présents cherchent à protéger Kyoma, ce dernier revient finalement à lui ! Cependant, à peine les robots-sentinelles qui leur causaient bien du souci sont-ils hors de combat que, déjà, de nouveaux ennemis apparaissent ! Pendant ce temps, Loser se retrouve lui aussi face à un nouvel opposant. Décidément, l’île au centre de tous les intérêts s’avère toujours aussi peu reposante !

Comme on pouvait aisément s’en douter, il y aura donc pas mal d’action au sein de ce huitième opus. Et si la quantité est bien présente, la qualité l’est également. Rien à redire du côté du coup de crayon de Yuji Iwahara qui se montre comme de coutume inspirée dans sa mise en scène et dans son découpage qui apporte toujours un rythme constant et endiablé à son récit. Les personnages principaux savent imposer leur charisme, et l’on prend un vrai plaisir à en prendre plein les yeux et à se laisser prendre au jeu des quelques cliffhangers bien sentis qui achèvent quelques-uns des chapitres de ce volume. En outre, on n’échappe pas à quelques développements scénaristiques supplémentaires histoire de ne pas trop nous laisser sur notre faim.  Toutefois, sur ce dernier point, on pouvait espérer que l’intrigue prenne un nouvel élan et, pourquoi pas, que certains protagonistes présentés antérieurement parviennent à s’imposer davantage, à l’image d’Harka Shirmayer qui en jette justement pas mal sur la couverture du présent opus. Mais le fait est qu’on ne le verra pour ainsi dire pas et que ce n’est donc pas encore ici qu’il parviendra à nous convaincre. Ce qui est dommage, c’est qu’il en ira de même pour les autres têtes d’affiche présentes. Jason Chrysler, par exemple, bénéficie d’une certaine mise en avant qui nous laisse en définitive quelque peu indifférents. Cela va un peu mieux pour le nouvel antagoniste présent, mais ce n’est pas folichon non plus.

Bref, quand bien même l’aspect graphique du titre reste irréprochable et que ça reste de la bonne lecture bien distrayante, elle s’avère, comme c’était déjà le cas dans le tome précédent, moins accrocheuse qu’on l’aurait voulu. C’est finalement assez paradoxal puisque, justement, à ce stade du récit c’est avant tout, une montée en puissance que l’œuvre d’Iwahara devrait faire. Pour l’heure ce n’est pas (ou plus) le cas. Ceci étant dit, les ultimes pages du volume annoncent du lourd pour la suite. Reste à espérer que cela fera pour de bon redémarrer la série !