Devil May Cry - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 30 Octobre 2013

S'il y a bien un éditeur de jeux vidéos qui voit ses séries souvent déclinées en de multiples support, c'est bien Capcom. Monster Hunter, Resident Evil, Street Fighter : tout le monde y passe ! Et bien nous allons à présent parler d'une autre franchise déclinée cette fois-ci en BD : Devil May Cry !

Pour ceux qui ne connaissent pas Devil May Cry, globalement c'est une série de jeux vidéos du type beat'em all où l'on contrôle Dante, un gars bien "badass" qui se bat à l'aide d'une énorme épée et de deux pistolets, le tout avec une agilité hors norme. Notre héros est d'ailleurs en réalité un nephilim (mi-ange mi-démon) et a donc la capacité de récupérer les aptitudes de ses ennemis, faisant donc de lui un homme multi-fonctions dont rien ne peut l'arrêter. Cet homme est donc un fort combattant, permettant au jeu donc d'offrir de belles séquences de combat, chose dont plusieurs auteurs ont voulu retranscrire sur papier. Et ici, nous parlons d'une adaptation américaine du soft : celle-ci est-elle efficace ? La réponse tout de suite.

Pour l'info, 5 volets de DMC sont sortis à ce jour, dont le 3eme s'avère être le deuxième dans la chronologie si on compte le reboot en tant que premier. Cette BD se situe donc entre ces deux volets, et nous permet d'introduire DMC 3 (vous suivez ?).
Qu'on se le dise clairement : la BD n'a rien de transcendant. Rapidement lue, elle nous propose de dévoiler vite fait l'univers de DMC sans trop en dire non plus pour ne pas gâcher le jeu. Du coup en gros, il ne s'y passe pas grand chose, et tient donc plus de blabla que de scènes vraiment mémorables. On a d'un côté Dante, dont les dialogues sont plutôt faibles dans cette adaptation d'ailleurs, qui parcourt son chemin en anéantissant quelques monstres par-ci par-là dont une araignée géante (assez stylé ce passage encore); de l'autre nous suivons aussi Trish une femme à la recherche de Dante et qui est presque aussi habile dans la baston que lui, et enfin Vergil, le frère de Dante qui est passé du côté de Mundus, l'ennemi de Sparda (le père des deux frères).

Le problème, c'est ça, c'est qu'on suit notre héros sans trop savoir ce qui le motive, jusqu'à son affrontement contre Vergil, un combat bien faible au passage, pour que la BD se la conclue d'une page à l'autre sans explication. A la fin de la lecture on se rend compte que l'on n'a pas trop compris ce qu'on a lu en gros : quels étaient les objectifs ?
Bref, une bande dessinée à réserver aux fans collectionneurs tant son intérêt est moindre, et je pense personnellement que DMC est typiquement le genre d'univers à découvrir en jeu et pas ailleurs (vu la qualité du manga par exemple...).

L'édition s'avère plutôt bonne par contre, et le dessin lui est en demi-teinte : d'un côté certaines planches peuvent être vraiment très belles, le reste lui peut être vraiment pauvre graphiquement...

Kiraa7

Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Kiraa7
9 20
Note de la rédaction