Critique du volume manga
Publiée le Mardi, 18 Août 2020
Le passé de Sofia resurgit. Lorenzo n'est pas un inconnu pour elle, puisqu'elle rencontra ce dernier au poste de police. Déjà sous-estimée par ses parents qui ne voyaient en elle qu'une enfant irresponsable, Sofia se confronta à l'autorité familiale en aidant Lorenzo, un acte que déclencha une série d'événements dont la demoiselle peine à se souvenir. Mais le père de Luca est formel : Un déclic a eu lieu chez la jeune femme, et peut-être serait-il temps pour les parents de cesser les faux-semblants...
Le second volume de Deep Scar s'arrêtait sur un cliffhanger intrigant, puisque celui-ci promettait des révélations pour le troisième tome. Et celles-ci ont lieu, ce qui ne veut pas dire que le mystère derrière Lorenzo est totalement résolu. Chose surprenante, la romance dramatique de Rossella Sergi prend des airs de légers thrillers, plantant des manigances de parents cachant une grande vérité à leurs enfants. L'intrigue se décante alors autant qu'elle prend d'épaisseur, et l'autrice semble en avoir conscience. Car bien qu'on comprenne les grandes lignes des événements, beaucoup d'éléments attendent une révélation. Il résulte un côté intrigue à suspense qu'on ne s'attend pas à trouver dans un manga comme Deep Scar, mais qui donne un charme indéniable au récit.
La belle proposition d'écriture, c'est de proposer un tel scénario sans vraiment s'éloigner des idées de base du manga. Deep Scar aborde depuis son premier tome les relations toxiques entre parents et enfants, afin de narrer l'émancipation de l'héroïne, Sofia. Avec cette intrigue sur le passé de la demoiselle et de Lorenzo, on reste dans cette thématique, celle-ci étant simplement accrue dans son drame afin de s'adapter à une histoire qui présente plus d'ampleur. En ce sens, on est ravis de voir où va la mangaka, et que celle-ci reste fidèle à ses idées.
Au final, ce troisième tome divise sur un seul aspect : La gestion des personnages secondaires. Il faut dire que cet opus est celui de Sofia et Lorenzo, aussi les deux figures principales sont plus qu'à l'honneur dans le scénario, ce qui laisse Veronica ou encore Nicola sur la touche. La bonne surprise vient, en revanche, du côté de Luca. Petit-ami méprisable au départ, celui-ci a droit à un joli sursaut, conformément à la trame qui se développe. Son traitement en dit beaucoup sur l'optique principale de la série, et on espère le voir gagner encore un tout petit peu en ampleur d'ici la conclusion de l’œuvre.
Et on peut imaginer que la suite ne sera que plus intense, puisqu'il était initialement annoncé que le quatrième tome serait le dernier. Si l'éditeur et l'autrice n'ont pas chamboulé leurs perspectives, la fin de Deep Scar nous sera proposée dans le prochain volet, sous-entendant un programme dense afin de mener à terme toutes les pistes introduites depuis le début. Mais parce que Rossella Sergi s'est montrée habile dans son écriture, quitte à chambouler nos attentes, on lui fait confiance pour le volume suivant. On se prépare alors à faire nos adieux à Sofia, Lorenzo et leurs amis, un petit groupe qu'on aura pris plaisir à suivre dans cette petite série.
Le second volume de Deep Scar s'arrêtait sur un cliffhanger intrigant, puisque celui-ci promettait des révélations pour le troisième tome. Et celles-ci ont lieu, ce qui ne veut pas dire que le mystère derrière Lorenzo est totalement résolu. Chose surprenante, la romance dramatique de Rossella Sergi prend des airs de légers thrillers, plantant des manigances de parents cachant une grande vérité à leurs enfants. L'intrigue se décante alors autant qu'elle prend d'épaisseur, et l'autrice semble en avoir conscience. Car bien qu'on comprenne les grandes lignes des événements, beaucoup d'éléments attendent une révélation. Il résulte un côté intrigue à suspense qu'on ne s'attend pas à trouver dans un manga comme Deep Scar, mais qui donne un charme indéniable au récit.
La belle proposition d'écriture, c'est de proposer un tel scénario sans vraiment s'éloigner des idées de base du manga. Deep Scar aborde depuis son premier tome les relations toxiques entre parents et enfants, afin de narrer l'émancipation de l'héroïne, Sofia. Avec cette intrigue sur le passé de la demoiselle et de Lorenzo, on reste dans cette thématique, celle-ci étant simplement accrue dans son drame afin de s'adapter à une histoire qui présente plus d'ampleur. En ce sens, on est ravis de voir où va la mangaka, et que celle-ci reste fidèle à ses idées.
Au final, ce troisième tome divise sur un seul aspect : La gestion des personnages secondaires. Il faut dire que cet opus est celui de Sofia et Lorenzo, aussi les deux figures principales sont plus qu'à l'honneur dans le scénario, ce qui laisse Veronica ou encore Nicola sur la touche. La bonne surprise vient, en revanche, du côté de Luca. Petit-ami méprisable au départ, celui-ci a droit à un joli sursaut, conformément à la trame qui se développe. Son traitement en dit beaucoup sur l'optique principale de la série, et on espère le voir gagner encore un tout petit peu en ampleur d'ici la conclusion de l’œuvre.
Et on peut imaginer que la suite ne sera que plus intense, puisqu'il était initialement annoncé que le quatrième tome serait le dernier. Si l'éditeur et l'autrice n'ont pas chamboulé leurs perspectives, la fin de Deep Scar nous sera proposée dans le prochain volet, sous-entendant un programme dense afin de mener à terme toutes les pistes introduites depuis le début. Mais parce que Rossella Sergi s'est montrée habile dans son écriture, quitte à chambouler nos attentes, on lui fait confiance pour le volume suivant. On se prépare alors à faire nos adieux à Sofia, Lorenzo et leurs amis, un petit groupe qu'on aura pris plaisir à suivre dans cette petite série.
09/12/2020 