Deep Kiss - Lolita n°1 - Actualité manga

Deep Kiss - Lolita n°1 : Critiques

Critique du volume manga

Publiée le Dimanche, 05 Avril 2009

« Il joue ainsi de manière indécente. C'est insupportable... »

« Deep Kiss », ce premier recueil qui compose la nouvelle collection d'Asuka permet aux jeunes femmes de découvrir le shojo, mais encore plus le josei. Ici, on assiste à la première oeuvre de Kasane Katsumoto en France, mais également à ses premiers pas dans le manga érotique. Au travers de son dessin très délicat et expressif, l'auteur nous laisse tout le loisir de jouir des plaisirs de sa lecture. C'est alors qu'on fait la connaissance de quatre jeunes filles, qui se cherchent et cherchent l'autre. Quatre petites histoires, plus ou moins coquines, les mettent en scène, nous dévoilant ainsi les côtés mignons, osés et indécents de jeunes filles simples et natures. Un one shot plaisant à lire, sans pudeur ni tabou.



« Le regard » met en scène Nana, une jeune fille très simple et on ne peut plus banale. Ainsi, elle se voit malheureusement transparente aux yeux de son bien-aimé, qui n'hésite pas à la repousser froidement. L'apparence est très importante ici, comme dans le monde dans lequel on vit. Beaucoup de garçons aiment les filles bien faites, qu'elles aient des formes et s'habillent de façon provocante est primordial pour certains. Énormément de filles essaient de changer pour plaire, et se modeler à l'image que celui qu'elles aiment adulent. Mais parfois, malgré les stéréotypes et les souhaits de chacun, l'amour apparaît coûte que coûte, indomptable.


« Deep kiss »: Waka en est lassée que depuis que sa poitrine a pris du volume, les garçons ne s'intéressent qu'à ça. Vouloir aimer et être aimée à la folie, voilà ce que cette jeune fille désire réellement. C'est alors que regarder un baiser peut parfois réveiller beaucoup de désirs en soi. Mais pas n'importe quel baiser; un baiser tendre, doux, qu'on ne se lasserait pas d'observer, et qu'on imagine sans mal se poser sur nos lèvres. C'est ainsi que vouloir conquérir le corps de l'autre est une limite qui se franchit très facilement, mettant à l'épreuve notre pouvoir de séduction. Mais le coeur, plus que le corps, est encore plus difficile à posséder.


« Magic fingers » est l'histoire la plus osée à mon goût. On assiste aux sentiments, mais encore plus au désir que l'héroïne ne peut contrôler, envers son petit-ami. Celui-ci lui manque terriblement, mais c'est surtout l'absence de son corps et de ses caresses qu'elle ne supporte pas. On observe alors la jeune fille, totalement esclave de son désir, qui se satisfait elle-même, mais malheureusement sans autant de succès que l'acte lui-même lui permet de lui procurer. Un tel manque est alors insupportable, et le faire, même n'importe où, est tout à fait possible. L'auteur nous montre alors ces scènes, sans pudeur ni retenue, entre ce jeune couple qui se retrouve dans le salon de coiffure. Tout le monde pourrait les apercevoir, mais pourquoi s'en faire, lorsqu'on ne peut plus contrôler son envie? Parfois, il est est bon de se laisser aller, et le danger, la petite montée d'adrénaline est parfois bonne pour passer un moment encore meilleur.


« Souvenirs d'été » est l'histoire la plus romantique. Elle est beaucoup moins crue que les autres, et nous montre juste un ancien amour qui ressurgit ici. Très douce, cette petite histoire est racontée avec beaucoup de tendresse et de chaleur. La peur de ne pas voir de réponse à ses sentiments, l'angoisse de voir l'autre s'éloigner avec une inconnue, autant de choses qui nous terrifient tous, mais qui au final, ne font qu'agrandir notre amour. Une histoire très belle, racontée sous fond d'été chaud et plein de passion, un récit à lire et à relire.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs