Deadman Wonderland Vol.9 : Critiques

Deadman Wonderland

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 27 Avril 2012

La situation est désormais critique pour Tamaki, le directeur de Deadman Wonderland : Makina est à ses trousses, tandis que Ganta agit de son côté. Petit à petit, le piège se referme autour de lui... La fin de Deadman Wonderland serait-elle arrivée ? C'est ce que tout laisse penser. Mais le pire reste à venir lorsque, derrière Tamaki, arrive l'ombre du véritable ennemi, apportant avec lui de terribles événements...

Après un huitième volume plutôt décevant, ce neuvième tome se devait de relever le niveau. Sur le coup, on y croit peu, en découvrant des premières pages certes très rythmées mais assez bancales dans leur découpage. L'action autour des différentes forces en mouvement est parfaitement compréhensible, mais manque de panache, les expressions ravagées de certains personnages ne suffisant pas pour élever le tout. Pour relever ça, il faudrait à Jinsei Takaoka et Kazuma Kondou l'un de ces coups d'éclat dont ils ont déjà été capables à quelques reprises. Ca tombe bien, ils nous offriront ici leur plus beau coup de maître.

En effet, les auteurs nous réservaient encore bien des surprises. Ici, alors que le récit suit logiquement son cours, voici que se dévoile le véritable ennemi, tandis que l'on découvre les réelles motivations d'un Tamaki qui se voit ici plus nuancé, foncièrement taré, mais pas totalement mauvais. Toutefois, il est un peu dommage de voir son passé si vite expédié.

Reste qu'à partir du moment où les choses s'accélèrent, il devient impossible de décrocher de la lecture. On fait fi des petites facilités, des bouts de phrase qui n'ont parfois que peu de sens, des quelques raccourcis, pour rester abasourdi face à ce que l'on avait déjà apprécié dans certains précédents volumes, comme le cinquième : la déferlante d'événements, de rebondissements, de révélations de première importance comme celle du véritable ennemi ou de l'identité de l'homme en rouge (sur ce point, dommage que l'impact ne se fasse que sur Ganta et à peine sur le lecteur, puisque les indices disséminés depuis le début de la série quant à l'identité de l'homme en rouge étaient beaucoup trop gros pour laisser le moindre doute), et, surtout, de morts soudaines, inattendues, choquantes et mises en scène de manière crue pour créer un impact d'autant plus fort (satanée page 111...).

Le résultat est là : malgré les quelques défauts habituels de la série, tout s'accélère avec logique et impact, laissant le lecteur estomaqué, emporté dans ce rythme infernal, et jamais on n'aurait pu prévoir des avancées aussi conséquentes en un seul tome. On retrouve ici le Deadman Wonderland des grands jours, via un tome qui est tout simplement le meilleur de la série à ce jour et marque le commencement de la fin de la série, comme le suggère le titre du chapitre 40. Une prison qui n'est plus, un Ganta perdu et décomposé par les nouvelles horreurs qui viennent de se dérouler sous ses yeux : après cette fin d'arc hallucinante, tout est en place pour la dernière grande partie de Deadman Wonderland.

Notons également la petite amélioration de la traduction depuis deux volumes, grâce à un changement de traducteur bienvenu, et ce même si l'on trouve encore quelques aberrations. Pourquoi donc laisser le mot "aniki" en précisant en-dessous que cela signifie "grand frère", plutôt que de traduire directement le mot ?


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
18 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs