Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 22 Août 2025
Momo et Okarun retrouvent la trace de Zuma, celui qui possède actuellement la boule dorée. Mais ce dernier est enfermé dans le monde contenu dans une étrange malle, et Momo y est expulsée à son tour. Tandis qu’elle retrouve Zuma, tous deux doivent se plier aux règles de cet univers, un véritable jeu grandir nature qu’ils doivent finir pour espérer sortir de la malle…
Dans son excentricité et son originalité, Yukinobu Tatsu introduit ce nouveau personnage, Zuma, dans un arc haut en couleur, à mi-chemin entre Jumanji et l’arc Greed Island de Hunter X Hunter, le tout pour nous dépeindre une aventure folle comme sait si bien les préparer le mangaka. En focalisant cette partie du récit sur Momo et Zuma, l’auteur parvient à créer un récit à la fois intense et intime, totalement effréné lors des différentes scènes d’action, mais aussi drôle et touchant quand le tempo se calme et que les deux personnages apprennent à se connaître. À ce stade, difficile de savoir si Zuma entrera dans l’équation amoureuse de la série, mais les interactions sont particulièrement réussies.
Ces temps de pause sont aussi nécessaires pour pouvoir apprécier toute l’adrénaline que Yukinobu Tatsu a à nous offrir. Les règles du monde de la malle sont délirantes, jongle entre le fantasmagorique et l’heroic fantasy, propose des confrontations tantôt délirantes, tantôt épiques, pour une formule qui aboutit à un vrai melting-pot entre la fantasy et le furyo… rien que ça ! L’auteur a toujours manié le mélange des genres et des inspirations d’une main de maître, et la finalité du tome confirme une nouvelle fois ce talent si particulier. Des dernières pages jouissives et qui semblent indiquer le climax de l’arc qu’on a hâte de découvrir.
À côté, le maître nous fait aussi languir concernant les enjeux sous-jacents de cette partie de l’histoire. Car la coucouille dorée d’Okarun reste un macguffin qui a son importance tandis qu’une connexion plus sérieuse avec le mystérieux professeur récemment apparu semble se dessiner. En somme, le terrain est propice à une suite pleine de promesses, ce que le 18e tome nous confirmera ou non. Mais, soyons honnêtes, on ne doute plus de l’auteur à ce stade de Dandadan !