Dandadan Vol.16 : Critiques

Okarun et Momo ont une piste solide pour retrouver la deuxième boule du garçon : celle-ci aurait été trouvée par la déléguée de sa classe qui l’a alors amenée à un commissariat… mais quelqu’un est ensuite venu la récupérer ! Pour découvrir l’identité de l’individu, le duo a un plan qui consiste à infiltrer l’établissement en utilisant Mémé-Turbo…

Après le long (mais excellent) arc centré sur Vamola, la quête des baloches d’Okarun reprend, avec une sérieuse piste vers la deuxième boule pour ouvrir de nouvel arc qui brille de tout ce dont est capable Yukinobu Tatsu : un rythme explosif couplé à un sens du renouveau inégalé.

Alors, après avoir aborder son histoire d’aliens et de yokai sous l’angle de la comédie sentimentale et du drame tragique, par le récit d’action fantastique, via des courses poursuites, des combats de kaiju et de robot géant ou encore par une invasion extraterrestre d’ampleur titanesque, le mangaka aborde deux nouveaux registres dans cette quête au testicule : le furyo couplé au survival game ! Deux nouvelles cases cochées pour faire de Dandadan l’un des mangas les plus polymorphes qui soient, le tout via des trouvailles qui s’intègrent toujours judicieusement à l’univers de l’œuvre.

Ainsi, la nouvelle aventure, centrée sur Okarun et Momo, nous fait voyager d’un lycée de voyous en bagarres perpétuelles jusqu’à un vrai monde parallèle, entre le jeu de plateau et la dimension de jeu de survie, où un nouveau défi attend les deux personnages. L’avantage d’un tel monde étant son absence de limites, Yukinobu Tatsu s’en donne à cœur joie pour explorer de nouveaux horizons surnaturels et offre des concepts jusqu’ici inédits dans le titre, menant à des péripéties nouvelles tout en intégrant un personnage qui pourrait rejoindre le clan déjà grand des figures récurrentes du titre. Au sujet de ce fameux Unji Zuma, tout un mystère vient imprégner le récit jusqu’à la présentation du lascar sujet à quelques trouvailles prometteuses à l’égard du manga, de son univers et de futures interactions. Pour l’heure, nous ne sommes pas dans des enjeux grandiloquents comparés à l’arc précédent, le tout étant centré sur un petit groupe de personnages à une échelle moindre, ce qui n’empêche pourtant pas la trame de distiller quelques éléments prometteurs et à l’action de se suffire dans ce qu’elle propose. Et avec de tels concepts, novateurs et perchés, on ressent bien le Dandadan qu’on connaît et qu’on apprécie, un récit sans limites dont le charme nous emporte à chaque fois. En bref, un seizième volume très convaincant !