DanMachi – La Légende des Familias - Light Novel Vol.3 - Actualité manga

DanMachi – La Légende des Familias - Light Novel Vol.3 : Critiques

Dungeon ni Deai o Motomeru no wa Machigatte Iru Darou ka

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 16 Mai 2017

Critique 2


Bell Cranel a choisi de faire confiance à Lili, la petite prum qui avait décidé presque à contrecoeur de le trahir, dans sa haine fourche envers tous les aventuriers. L'attendrissante jeune porteuse jusque-là rejetée par tout le monde a enfin trouvé quelqu'un qui l'accepte... mais est-ce que ce sera le cas d'Hestia ? La déesse de Bell, particulièrement jalouse comme on a déjà pu largement le remarquer, reste très suspicieuse envers la prum et ne mâche pas ses mots, tant elle s'inquiète pour son protégé. Mais face à tous les efforts que Bell a faits pour cette petite porteuse, la divinité pourrait bien accepter de laisser une chance à la prum !
Suite directe de la fin du volume 2, le tout début de ce tome 3 consolide la présence de Lili auprès de Bell pour ses aventures à venir dans le donjon... tout en laissant planer encore un voile d'incertitude, car le problème de la familia de Soma n'est pas encore réellement résolu, et Fujino Omori s'applique  a nous le rappeler plus tard dans le tome, essentiellement à travers Eina. Mais pour l'heure, ce sont déjà de tout autres affaires qui vont occuper le temps de Bell !

En allant rendre visite à la Guilde et à Eina, notre jeune héros aux cheveux blancs a la surprise de croiser la route de celle qui occupe ses pensées, son modèle qu'il aimerait tant rattraper, celle qui a volé son coeur à la première rencontre : Aiz Wallenstein, venue lui rendre son canon à bras perdu dans le donjon... et lui faire une proposition inattendue. Se sentant coupable et redevable, la sublime "princesse à l'épée" propose à notre héros de l'entraîner pendant une semaine, avant de devoir parti en raid en équipée dans le donjon. Evidemment, cette proposition ne doit pas être ébruitée auprès des familias d'Hestia et surtout de Loki, et c'est donc en secret que les deux jeunes gens s'entraîneront ensemble. Mais tandis que leurs combats d'entraînement s'enchaînent, une autre figure continue d'agir dans l'ombre : désireuse de voir enfin briller celui qui a attiré son attention, la capricieuse Freya prépare un plan visant à replacer face à Bell sa plus grande peur...

Entre l'entraînement de Bell avec sa chère Aiz et la mise en place du plan de Freya, ce troisième tome suit un schéma on ne peut plus classique et prévisible, encore plus que dans le deuxième volume. Mais cela n'empêche aucunement Omori de parvenir à nous garder scotché à la lecture.

D'un côté, l'entraînement de Bell avec Aiz, en plus de forcément faire progresser notre héros (notamment dans sa défense), lui permet de mieux appréhender toute la puissance de cette redoutable guerrière récemment passée au niveau 6, et de constater qu'elle n'a décidément pas volé sa réputation de "princesse à l'épée". Mais c'est également l'occasion pour le jeune garçon d'enfin se rapprocher de la guerrière aux cheveux et aux yeux dorés, et de découvrir des facettes d'elles qui la rendent beaucoup plus inaccessibles qu'auparavant, à l'image de son côté très tête en l'air. Celle qu'il fuyait toujours bêtement, face à qui il rougit toujours, devient soudainement plus accessible, apparaît plus proche et plus attachante... ce qui entraîne aussi quelques tourments intérieurs chez notre héros, qui n'est pas loin de "craquer" en la voyant plus inoffensive ! Bien que cette phase d'entrainement soit un basique du genre, Omori parvient donc à rendre les choses intéressantes en présentant Aiz sous un autre jour, mais aussi en rendant forcément plus présents les coéquipiers de la belle dans la familia de Loki, et en ponctuant les choses de quelques petits rebondissements, comme la réaction d'Hestia en découvrant la vérité, ou une attaque nocturne qui n'est évidemment pas de bon augure et qui provient d'un regard constamment posé sur le jeune garçon.

Ce regard, c'est bien sûr celui de Freya, désireuse de voir l'objet de ses désirs en action ! De son côté aussi, les choses suivent un déroulement prévisible, mais elles ont le mérite de mettre un peu en avant la figure d'Ottar, un homme-bête à son service et qui lui voue une fidélité sans failles, et de proposer quelques brefs rebondissements bienvenus, notamment quand Ottar doit partir capturer le Minotaure dans le donjon. Une situation où les choses ne se passent pas exactement comme prévu, et à ce titre Omori joue très bien son coup, en exploitant de façon brutale et sanglante certaines figures comme Kan afin de faire ressentir au lecteur tout l'effroi que peut provoquer le colossal monstre...

Ainsi, tout se met bien en place pour se rejoindre dans les dernières dizaines de pages du tome, où l'heure d'un affrontement attendu arrive. Le combat a évidemment quelque chose de symbolique, puisqu'il confronte Bell au monstre par lequel tout a commencé en début de tome 1, ce monstre qui lui a permis de rencontrer Aiz qui l'avait alors sauvé en le subjuguant. Mais désormais, l'heure est venue pour le jeune garçon de montrer à quel point il a évolué en même pas un mois, justement face à celle qui lui avait sauvé la vie quand il n'était encore qu'un débutant. Mais cet affrontement a surtout pour lui un rythme très soutenu : phrases courtes décrivant comme il le faut le feu de l'action pour un rendu que l'on ressent épique, changements de points de vue dans la narration... Omori sait emballer les choses pour le rendre prenantes, alors même que ce duel dure quelques dizaines de pages.

Tout est alors au rendez-vous pour que l'auteur offre à sa série une fin de première partie aussi classique qu'efficace. A cela, il faut ajouter cette narration toujours aussi prenante dans ces changements de focalisation (on notera une présence plus appuyée des passages racontés par Bell lui-même, ce qui colle bien au contenu du tome), ainsi que quelques nouvelles informations (sur la façon dont on augmente de niveau, par exemple), et des illustrations de Suzuhito Yasuda un peu plus efficaces dans ce qu'elles représentent, et le tout confirme alors que DanMachi est un divertissement pour l'instant très agréable à suivre. La première partie de l'oeuvre étant désormais achevée, on e demande bien quelles pistes Omori va choisir pour élargir son univers.


Critique 1


Les péripéties de Bell l’ont mené à faire d’extraordinaires progrès, ce qui n’est pas sans capter l’attention d’Aiz Wallenstein, la Princesse à l’épée qui a sauvé la vie du héros il y a quelques mois. Aussi, Aiz propose à Bell de l’entraîner, une opportunité pour le héros aussi bien pour devenir plus fort que pour se rapprocher de cette beauté qui lui paraissait inaccessible jusque-là. Mais le danger n’est jamais loin, car dans sa fascination sans limites pour Bell, la déesse Freya projette de le confronter au pire de ses cauchemars : le Minotaure.

Le parcours de Bell s’accorde un temps de pause, ou presque. Pour son troisième volume, celui qui conclut la première partie du récit, l’auteur s’accorde une étape très classique dans le schéma de l’ascension d’un héros, mais néanmoins efficace : la phase de l’entraînement. Une certaine part de ce volume se concentre alors sur la mise à l’épreuve pour Bell par Aiz, mais qui sonne avant tout comme une manière de développer la relation entre les deux personnages. Alors, l’écrivain n’en fait pas des tonnes durant toute cette phase, bien au contraire. Pas de montée en puissance ahurissante pour le héros, mais plutôt un moyen de montrer à quel point le jeune aventurier doit faire des progrès s’il veut rivaliser avec celle qui a pris son cœur. Bien entendu, le style de l’auteur étant ce qu’il est, un zeste de fan-service est au rendez-vous, mais de manière assez modérée. Par son aspect triangle amoureux, marqué par la présence d’Hestia dont le rôle est amoindri dans ce volume, une certaine légèreté règne en permanence, et il faudra attendre la dernière phase de cet opus pour retrouver une dimension plus épique.

Car tout au long du tome, l’écrivain met en place le nouveau plan de Freya et pas des moindres puisque la malveillante déesse souhaite confronter Bell à la plus grande de ses peurs. Tout le long du volume, cette menace cesse de monter et arrivé vers la fin du tome, le lecteur se rend à l’évidence que la confrontation est proche. La tension montante tout le long des pages est donc palpable et pour honorer ce suspense, Fujino Omori se devait de dépeindre un affrontement allant au-delà de tout ce qu’il a pu présenter jusqu’à présent. Et en effet, le dernier segment face au Minotaure tient ses promesses, propose une tension inédite tout en se permettant de faire évoluer Bell de manière conséquente. Malgré la présence de plusieurs personnages sur le front, cet affrontement est son combat, celui qui va le faire passer d’aventurier encore un peu couard à celui de guerrier qui lutte pour ses convictions et par fierté. Il découle alors un duel final haletant qu’on n’a aucun mal à imaginer dantesque tant l’écrivain se montre vif pour le raconter. On lui pardonnera alors son style très simple, souvent construit autour de phrases courtes quand les coups de lame pleuvent, tant le souffle épique est bel et bien présent.

Entre le léger et l’époustouflant, c’est donc un troisième opus des plus intéressants qui attend le lecteur. Certes l’écrivain passe par des ficelles classiques, aussi bien dans la romance que dans l’évolution combative du héros, mais le tout reste bien amené et divertit sans aucun mal. Après cette première partie, réussie dans sa globalité, on peut affirmer que Dan Machi est une saga de fantasy sans prétention qui nous happe par les aventures qu’elle raconte, et qui n’a donc aucun mal à séduire.


Critique 2 : L'avis du chroniqueur
Koiwai

15 20
Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction