Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 14 Décembre 2020
Takuto et Yû, partis en expédition en laissant Shige et Haruka à l'abri, sont parvenus à retrouver la soul stone de leur ami Itsuki dans le champ, et entretiennent l'espoir de pouvoir le ressusciter ! Mais leur joie est de courte durée dès lors qu'ils se font attaquer par un monstre colossal, bien plus redoutable que les autres, de façon anormale ! Yû se retrouve grièvement blessé, et Takuto doit alors agir au plus vite pour trouver un moyen d'échapper à la créature. C'est alors qu'une mystérieuse petite silhouette en armure vole à sa rescousse.
Assez intrigante à la fin du tome 2, cette situation dangereuse se résout somme toute assez vite au début de ce 3e et dernier volume de Cube Arts, mais reste plutôt intéressante, que ce soit pour l'entrée en scène de Nico, écolière en armure qui a chapardé la connexion au jeu de son grand frère alors que les enfants sont normalement interdits dans le jeu, ou pour la découverte des "anomalies", monstres bien plus puissants que les autres, venant des zones interdites et mystérieusement attirés par les fleurs bleues. Des pistes supplémentaires qui ont de quoi intriguer de plus belle pour la suite... mais pour quel résultat ? Un résultat un brin décevant, à vrai dire.
Pas forcément pour le récit en lui-même: en dehors de quelques moments légèrement lourds (le côté trop pervers de Shige, la simulation sexuelle gênante de Noa...), Tomomi Usui lvire en permanence un récit appliqué où l'on sent son plaisir ainsi que son désir d'offrir un univers créatif convaincant, ce qui passe par plusieurs étapes comme une construction de QG, une défense contre un assaut ennemi, ou même une petite infiltration dans la dernière partie de l'histoire. Mais malheureusement, comme on pouvait le pressentir, le mangaka a visiblement dû boucler sa série bien plus vite que prévu, ce qui se traduit par un côté précipité de la dernière ligne droite, dès lors que nos héros comprennent qu'il leur faut en finir au plus vite avec Gaku et ses sbires esclavagistes, et donc dans la foulée libérer Noa.
Concrètement, les idées restent là, notamment via différentes explications et issues attendues sur, entre autres, la libération de Noa, le désir de Haruka de sauver ses compagnons, les activités illicites de Gaku tirant partie des fleurs bleues, le passé de cet antagoniste, la raison de la ressemblance totale entre Noa et Nao... Mais c'est un fait: tout va trop vite, certaines informations ont un gout de trop peu, et surtout on sent bien que le mangaka n'a pas pu conclure son oeuvre comme il se doit tant plusieurs pistes restent en plan, notamment le cas d'Itsuki, la vérité sur les anomalies et sur les dômes, la sous-exploitation frappante de la nouvelle venue Nico... Autant de possibilités qui étaient vouées à offrir une oeuvre toujours plus riche, mais qui ont dû être laissées en plan.
Ultime signe qui ne trompe pas: la postface de l'auteur, où il avoue qu'il prenait beaucoup de plaisir sur sa série et qu'il voulait la continuer plus longtemps. Mais malheureusement, comme on s'y attendait un peu, Cube Arts a bel et bien des allures de série dont la fin a été forcée, est arrivée plus vite que prévu. On a vu pire comme conclusion, dans la mesure où le mangaka boucle quand même une partie des pistes, mais il y a forcément comme une petite amertume de devoir laisser ainsi un divertissement appliqué, qui avait de quoi offrir beaucoup plus.
Assez intrigante à la fin du tome 2, cette situation dangereuse se résout somme toute assez vite au début de ce 3e et dernier volume de Cube Arts, mais reste plutôt intéressante, que ce soit pour l'entrée en scène de Nico, écolière en armure qui a chapardé la connexion au jeu de son grand frère alors que les enfants sont normalement interdits dans le jeu, ou pour la découverte des "anomalies", monstres bien plus puissants que les autres, venant des zones interdites et mystérieusement attirés par les fleurs bleues. Des pistes supplémentaires qui ont de quoi intriguer de plus belle pour la suite... mais pour quel résultat ? Un résultat un brin décevant, à vrai dire.
Pas forcément pour le récit en lui-même: en dehors de quelques moments légèrement lourds (le côté trop pervers de Shige, la simulation sexuelle gênante de Noa...), Tomomi Usui lvire en permanence un récit appliqué où l'on sent son plaisir ainsi que son désir d'offrir un univers créatif convaincant, ce qui passe par plusieurs étapes comme une construction de QG, une défense contre un assaut ennemi, ou même une petite infiltration dans la dernière partie de l'histoire. Mais malheureusement, comme on pouvait le pressentir, le mangaka a visiblement dû boucler sa série bien plus vite que prévu, ce qui se traduit par un côté précipité de la dernière ligne droite, dès lors que nos héros comprennent qu'il leur faut en finir au plus vite avec Gaku et ses sbires esclavagistes, et donc dans la foulée libérer Noa.
Concrètement, les idées restent là, notamment via différentes explications et issues attendues sur, entre autres, la libération de Noa, le désir de Haruka de sauver ses compagnons, les activités illicites de Gaku tirant partie des fleurs bleues, le passé de cet antagoniste, la raison de la ressemblance totale entre Noa et Nao... Mais c'est un fait: tout va trop vite, certaines informations ont un gout de trop peu, et surtout on sent bien que le mangaka n'a pas pu conclure son oeuvre comme il se doit tant plusieurs pistes restent en plan, notamment le cas d'Itsuki, la vérité sur les anomalies et sur les dômes, la sous-exploitation frappante de la nouvelle venue Nico... Autant de possibilités qui étaient vouées à offrir une oeuvre toujours plus riche, mais qui ont dû être laissées en plan.
Ultime signe qui ne trompe pas: la postface de l'auteur, où il avoue qu'il prenait beaucoup de plaisir sur sa série et qu'il voulait la continuer plus longtemps. Mais malheureusement, comme on s'y attendait un peu, Cube Arts a bel et bien des allures de série dont la fin a été forcée, est arrivée plus vite que prévu. On a vu pire comme conclusion, dans la mesure où le mangaka boucle quand même une partie des pistes, mais il y a forcément comme une petite amertume de devoir laisser ainsi un divertissement appliqué, qui avait de quoi offrir beaucoup plus.
04/05/2022 