Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 17 Janvier 2022
Bon sang, qu'est-ce que je l'attendais cette série ! C'est sans doute celle que j'attendais le plus en France ces dernières années. Ça en choquera sans doute plus d'un mais j'attendais « Criminelles fiançailles » bien plus que des séries comme Spy Family ou encore Kaijuu. Bref, maintenant que c'est fait, découvrons cette nouvelle pépite de chez Pika.
Première série de Asuka Konishi chez nous, Criminelles Fiançailles nous raconte l'histoire de Yoshino Somei, une jeune fille de 17 tout ce qu'il y a de plus normal, si ce n'est que son grand-père est un boss de la mafia d'Osaka. Et ce dernier ne va pas se gêner pour l'envoyer vivre à Tokyo quelques temps avec le fiancé qu'il lui a trouvé, le petit fils d'un chef de la mafia de Tokyo, un certain Kirishima Miyama. Bien que la jeune Yoshino reste sur ses gardes, le début de sa cohabitation avec le jeune homme se passera relativement bien. Mais est-il vraiment sincère ?
Si vous vous attendez à lire une petite romance sympathique avec de gentils yakuzas... Passez votre chemin mes amis, vous serez déçus ! Criminelles fiançailles n'est pas là pour ça. Sous couvert de ses premières pages plutôt rigolotes et mignonnes, on comprend rapidement que Kirishima joue un double jeu, et surtout que les yakuzas de cette série ne sont pas là pour rigoler. Âmes sensible s'abstenir donc si vous démarrez cette série. Les scènes explicites ne seront pas nombreuses mais juste assez pour un petit rappel à la dure réalité de cette série.
Pour être honnête, je suis cette série depuis quasiment ces débuts au Japon, et je peux vous dire qu'en lisant le premier chapitre, je m'attendais à cette romance un peu gnangnan, où on nous montrerait un Kirishima avec une côté un peu sombre qui tomberait amoureux de la candeur, que dis-je, de la fraîcheur de Yoshino. Le fameux fantasme du « bad guy qu'une jeune fille au cœur pur peut changer » qu'on nous ressort dans plus de la moitié des shôjos en somme. Et puis, on a la révélation sur le caractère de Kirishima, qui est pire que ce que j'aurais pu imaginer, et je me dis alors qu'on va nous présenter une relation un peu toxique entre les personnages qui se finira « bien ». Le délire du bad guy à l'extrême en somme. Puis arrive la fin du deuxième chapitre, qui m'a rendu totalement dingue de cette série. C'est simple : le gros point fort de Criminelles Fiançailles, c'est le personnage de Yoshino (et juste après, sa relation avec Kirishima). Yoshino a vécu toute son enfance chez des yakuzas, et si elle nous semble bien innocente au départ, presque trop fragile pour cet univers, il n'en est rien. Elle connaît ses limites, ses privilèges, ses forces, et elle sait s'en servir. Et la solution qu'elle trouvera pour clouer le bec à Kirishima... Il faut vraiment le lire pour le croire. Je ne pensais pas voir ce genre de chose arriver dans un manga, en tout cas pas dans un manga de ce genre, et surtout pas comme ça. Je suis désolée mais... C'est du pur génie. Après ça, se nouera une relation assez étrange entre nos deux protagonistes, avec une Yoshino qui tolère la présence de Kirishima pour survivre, tandis que ce dernier a une véritable obsession pour Yoshino. Il la suit partout, lui déclare sa flamme toutes les cinq minutes... Un changement assez déroutant pour Yoshino, qui va en plus se retrouver embarquer dans quelques histoires lié au groupe auquel appartient Kirishima. Saura-t-elle faire face à tous cela ? Au vu de ce qu'elle nous a déjà montré, je n'ai pas trop de doutes là-dessus, mais n'oublions pas qu'elle a affaire à des yakuzas, sans foi ni loi...
Niveau dessin, le trait d'Asuka Konishi peut être un peu troublant au début, mais lors des moments de tensions, on ressent complètement toutes les émotions des personnages, c'est bluffant. Les moments de folie de Kirishima, la colère de Yoshino... après, je peux comprendre que le chara design assez filiformes des personnages puissent déranger, mais je conseille vivement de passer outre, vous louperiez une des meilleures séries mangas du moment (à mes yeux tout du moins).
Au niveau de l'édition, Pika a fait un bon travail. Mais je saluerais surtout le travail de Anne-Sophie Thévenon, qui a fait un excellent travail de traduction. Le ton et la familiarité des personnes est parfaitement retranscrite.
Ce premier tome est donc une véritable promesse pour la suite, et vous pouvez l'attendre, ça je vous le garantis. Tout va ne faire que monter en puissance, alors je vais m'abstenir de mettre un 20 tout de suite, et je vais attendre quelques volumes avant de lui accorder.
Première série de Asuka Konishi chez nous, Criminelles Fiançailles nous raconte l'histoire de Yoshino Somei, une jeune fille de 17 tout ce qu'il y a de plus normal, si ce n'est que son grand-père est un boss de la mafia d'Osaka. Et ce dernier ne va pas se gêner pour l'envoyer vivre à Tokyo quelques temps avec le fiancé qu'il lui a trouvé, le petit fils d'un chef de la mafia de Tokyo, un certain Kirishima Miyama. Bien que la jeune Yoshino reste sur ses gardes, le début de sa cohabitation avec le jeune homme se passera relativement bien. Mais est-il vraiment sincère ?
Si vous vous attendez à lire une petite romance sympathique avec de gentils yakuzas... Passez votre chemin mes amis, vous serez déçus ! Criminelles fiançailles n'est pas là pour ça. Sous couvert de ses premières pages plutôt rigolotes et mignonnes, on comprend rapidement que Kirishima joue un double jeu, et surtout que les yakuzas de cette série ne sont pas là pour rigoler. Âmes sensible s'abstenir donc si vous démarrez cette série. Les scènes explicites ne seront pas nombreuses mais juste assez pour un petit rappel à la dure réalité de cette série.
Pour être honnête, je suis cette série depuis quasiment ces débuts au Japon, et je peux vous dire qu'en lisant le premier chapitre, je m'attendais à cette romance un peu gnangnan, où on nous montrerait un Kirishima avec une côté un peu sombre qui tomberait amoureux de la candeur, que dis-je, de la fraîcheur de Yoshino. Le fameux fantasme du « bad guy qu'une jeune fille au cœur pur peut changer » qu'on nous ressort dans plus de la moitié des shôjos en somme. Et puis, on a la révélation sur le caractère de Kirishima, qui est pire que ce que j'aurais pu imaginer, et je me dis alors qu'on va nous présenter une relation un peu toxique entre les personnages qui se finira « bien ». Le délire du bad guy à l'extrême en somme. Puis arrive la fin du deuxième chapitre, qui m'a rendu totalement dingue de cette série. C'est simple : le gros point fort de Criminelles Fiançailles, c'est le personnage de Yoshino (et juste après, sa relation avec Kirishima). Yoshino a vécu toute son enfance chez des yakuzas, et si elle nous semble bien innocente au départ, presque trop fragile pour cet univers, il n'en est rien. Elle connaît ses limites, ses privilèges, ses forces, et elle sait s'en servir. Et la solution qu'elle trouvera pour clouer le bec à Kirishima... Il faut vraiment le lire pour le croire. Je ne pensais pas voir ce genre de chose arriver dans un manga, en tout cas pas dans un manga de ce genre, et surtout pas comme ça. Je suis désolée mais... C'est du pur génie. Après ça, se nouera une relation assez étrange entre nos deux protagonistes, avec une Yoshino qui tolère la présence de Kirishima pour survivre, tandis que ce dernier a une véritable obsession pour Yoshino. Il la suit partout, lui déclare sa flamme toutes les cinq minutes... Un changement assez déroutant pour Yoshino, qui va en plus se retrouver embarquer dans quelques histoires lié au groupe auquel appartient Kirishima. Saura-t-elle faire face à tous cela ? Au vu de ce qu'elle nous a déjà montré, je n'ai pas trop de doutes là-dessus, mais n'oublions pas qu'elle a affaire à des yakuzas, sans foi ni loi...
Niveau dessin, le trait d'Asuka Konishi peut être un peu troublant au début, mais lors des moments de tensions, on ressent complètement toutes les émotions des personnages, c'est bluffant. Les moments de folie de Kirishima, la colère de Yoshino... après, je peux comprendre que le chara design assez filiformes des personnages puissent déranger, mais je conseille vivement de passer outre, vous louperiez une des meilleures séries mangas du moment (à mes yeux tout du moins).
Au niveau de l'édition, Pika a fait un bon travail. Mais je saluerais surtout le travail de Anne-Sophie Thévenon, qui a fait un excellent travail de traduction. Le ton et la familiarité des personnes est parfaitement retranscrite.
Ce premier tome est donc une véritable promesse pour la suite, et vous pouvez l'attendre, ça je vous le garantis. Tout va ne faire que monter en puissance, alors je vais m'abstenir de mettre un 20 tout de suite, et je vais attendre quelques volumes avant de lui accorder.