Cosplay Animal Vol.9 : Critiques

Cosplay Animal

Critique du volume manga

Publiée le Mardi, 29 Avril 2014

Envers et contre tout, malgré les avances d'Arata et la distance qui la sépare désormais de Hajime, Rika continue de se languir d'amour pour son petit ami, reparti aux Etats-Unis pour veiller au bon rétablissement de son père. Mais dans l'ombre, une nouvelle menace plane déjà sur le couple : Sôki Koga, le beau gosse dragueur qui attire à lui toutes les filles, a décidé de jeter son dévolu sur notre héroïne. Rika pourra-t-elle lui résister ?

Après Arata, Watari Sakô ne se foule pas et poursuit sa série avec exactement le même type de rebondissement,s à savoir un nouveau beau mec qui vient menacer l'intégrité de notre couple vedette. Mais le problème, c'est que là où Arata pouvait un peu nous toucher de par son amour sincère, Sôki possède un intérêt assez proche du néant, puisqu'il décide de faire tomber Rika dans ses filets sur les bases d'un intérêt qui ressemble très peu à de l'amour. Dans un premier temps, on a peur, très peur, car notre héroïne, toujours aussi idiote, semble craquer un peu pour ce beau dragueur de pacotille dès lors que ses fantasmes de cosplayeuse sont réveillés par la blouse blanche, mais au bout du compte on apprécie qu'elle parvienne à rester fidèle à Hajime, le seul dont telle est vraiment folle. L'honneur est sauf.

Mais cela suffit-il à rendre la lecture plaisante ? Non, clairement pas, car en plus d'être une recette éculée montrant le manque d'imagination de l'auteure, cette partie sur Sôki n'apporte que des rebondissements insipides, entre le côté dragueur exaspérant du bonhomme (malgré quelques passages qui peuvent faire sourire si on les prend au second degré, comme le fait qu'il a plus d'une vingtaine de copines), les vagues manipulations qu'il met en place sans qu'on sache vraiment si c'est voulu ou non, et les réactions d'une crétinerie absolue de Rika. On le sait déjà, notre héroïne en tient une couche, et elle ne manque pas une occasion de le montrer. La façon dont elle se fait voler un baiser par Sôki sans réagir, ou le fait qu'elle aille chez lui sans crainte sont autant d'aberrations, la palme restant le rebondissements final du tome, d'une crétinerie absolue.

Le meilleur exemple du côté insipide des rebondissements tient toutefois en une scène grand-guignolesque, quand une fille et deux mecs apparaissent subitement, de nulle part, pour embêter une Rika dont les réactions sont d'une débilité admirable (la fille demande de l'aide à Arata au téléphone mais raccroche sans lui dire où elle est, bien joué... mais de toute façon, ça ne sert à rien), avant que les trois gus en question ne disparaissent sans jamais être à nouveau évoqués, une fois que Sôki est arrivé sur place. Youpi.

Entre le dragueur de pacotille, la débilité constante de Rika ou l'aspect insipide et putassier de la plupart des "rebondissements", notre soupe habituelle nous est servie sur un plateau, et les dernières pages ne font qu'annoncer une bouillie encore plus indigeste. Les deux chapitres bonus, revenant brièvement sur certains événements sous l'angle de Hajime et d'Arata, ne sauvent guère l'ensemble.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
7 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs