Coq de combat - 1re édition Vol.18 : Critiques

Pendant tout le volume on suit Toma dans sa progression, dans son chemin qui l’amène pas à pas vers Ryo. Le génie de la danse se mutile lui même pour prouver qu’il renonce définitivement à sa première vie pour se lancer corps et âme dans les arts martiaux, mais en faisant cela il doit également renoncer au karaté…pas véritablement un problème pour celui qui considère anormal d’utiliser ses poings pour frapper, pourquoi la main serait un instrument de violence ? Il va alors faire connaissance avec les sports de contacts tels que le judo et le sambo et tel une éponge, il va absorber l’essence de ses techniques à une vitesse folle !
A grand renfort de superbes doubles pages, les auteurs laissent parler les planches, le visuel se substitut aux dialogues, devenus superflus, quand dialogue il y a, ils viennent des autres personnages, spectateurs qui ne cessent de s’étonner des capacités de Toma !
Même si l’ensemble est très gros (un novice à la limite de l’anorexie n’a aucune peine à se relever après avoir subi des dizaines de violentes projections de Judo ; ce même novice qui subjugue les grands maîtres en quelques minutes…), on se laisse malgré tout emporté par le récit efficace de cet illuminé qui sacrifie tout ce qu’il avait pour un avenir plus qu’incertain.
Bien que le graphisme soit superbe, on regrette que certaines phases de Judo et surtout de Sambo ne soient pas clair du tout, on a du mal a deviner quelles clés sont appliquées, mais cela nuit peu à l’intérêt global de ce tome qui relance l’intérêt après une transition qui laissait dubitatif.

erkael