Critique du volume manga
Publiée le Lundi, 29 Juin 2009
« Il a toujours été là pour me soutenir et me guider. C’est donc vraiment mon père ? »
On enchaîne avec … surprise, les déboires amoureux du frère et de la sœur. Pourtant, et comme le dit Watase elle-même, « ça semble pourtant évident ». Mais Asuka fait l’innocente, et il lui faudra un baiser de Manato pour comprendre que ses propres sentiments sont réciproques … Pourtant elle ne parle pas à son « frère » de leur possible absence de parenté, préférant encaisser et oublier ses sentiments tout comme sa chute, son hospitalisation … Et la compétition devant son père, alors ? Qu’importe, la ronde des sentiments est plus importante ! Et je dois avouer que … Oui. Kazusa se montre touchée par l’attention de sa sœur, surtout qu’elle en comprend les conséquences. Hayami est adorable dans le rôle du prétendant amoureux, chevalier servant en retrait. Le sentiment de « j’aurais tellement aimé être amoureuse de toi » est de plus crédible, et énoncé avec simplicité (pour une fois). Par contre celui de « il vaudrait mieux que je ne sois pas là » est plus que moyen. Asuka se dit égoïste, mais en partant elle inquiète tout le monde, surtout dans son état. Et au final, elle l’est encore plus. Mais tout est bien qui finit bien, le soulagement prend la place de la culpabilité, et Manato et Asuka peuvent passer un peu de temps ensemble, après l’averse, pour discuter …
Et malgré sa blessure, c’est le drame : Asuka est la seule à pouvoir participer au tournoi. Blessée, elle s’élance vers les barres asymétriques lorsqu’une voix retentit, lui annonçant qu’elle est sa fille … Connaissant Watase, ça ne pouvait qu’être un personnage déjà rencontré. Et puis on s’en doutait. Mais c’est tout mignon une fin qui se termine bien … Tout le monde dans les bras de tout le monde et … C’est la fin de ce premier cycle. Bon, en trois tome ce n’était pas trop long, et pourtant il y a eu des passages très lourds. L’humour est plus ou moins efficace, mais dans l’ensemble on en garde un bon souvenir. Reste qu’on se demande ce qu’il va se passer dans les trois autres volumes de la série. En attendant, la mangaka nous offre un chapitre bonus divertissant malgré le manque d’originalité graphique. Yuu Watase n’a jamais été connue comme tel, mais la ressemblance entre les visages de ses personnages est ici plus que flagrante. Pour l'originalité, comme d'habitude, on repassera.