Comme elles Vol.13 : Critiques

Anoko to issho

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 21 Mai 2010

« Cet amour… fera toujours battre mon cœur. Personne ne te remplacera… toi que j’ai choisi et à qui j’ai tout donné. »

Sakura Fujisue termine sa série ave beaucoup d’élégance. Le doute reste présent jusqu’aux dernières pages. Les choses ont bien changé dans le monde de Kanori. Elle qui a changé de ville, et même de lycée, a de nouveaux amis, et surtout, une nouvelle vie. Mais il lui est impossible d’oublier ses origines. Les contacts qu’elle entretient avec ses amies d’autrefois sont très riches. Ces filles restent de vraies confidentes, malgré la distance qui les sépare. L’excitation à l’idée de les revoir bientôt parvient jusqu’au lecteur. Mais également, ce qui est palpable plus que tout, c’est l’angoisse dans laquelle se trouve Kanori, à l’idée de retourner dans la ville de son enfance, de son adolescence, et d’y revoir Kôta. Ce treizième tome nous dévoile une Kanori plus posée, qui a mûri. Elle ne s’énerve plus sans pouvoir se contrôler, mais semble faire de son mieux pour prendre des décisions réfléchies. La jeune fille va au devant de ses peurs, et ne manque pas de courage. Kanori n’est plus l’adolescente qui fuit la peine en courant. Elle regarde, la tête haute, celui qui occupe ses pensées et son cœur, malgré la douleur. C’est dans ce même élan qu’est présentée Sakagami. Depuis quelques chapitres déjà, la jeune fille commençait à se reconstruire. Elle n’est plus aussi déboussolée qu’auparavant, plus du tout même. Voilà une belle jeune femme qui se plaît à vivre, qui pense à elle, et sait enfin prendre soin d’elle. Pour les lecteurs qui ne comprenaient pas ce personnage, il est indispensable de la suivre jusque la fin. Tout devient plus clair, et il est incontestable que son comportement autodestructeur était dû à son amour sans limite pour Ena. Sakagami a l’air de se voir dans l’avenir, et surtout, à avoir confiance au futur. La transformation de ce personnage est spectaculaire, et est un plaisir à vivre. Voilà une jeune adolescente, si mal dans sa peau auparavant, qui maintenant, goûte aux plaisirs de la vie sans s’en priver.
L’auteure n’oublie pas les personnages masculins dans cette quête d’une vie meilleure. Ceux-ci sont plus sages, ont pris conscience de leurs erreurs, et essaient maintenant de se comporter de manière plus réfléchie. On a alors l’occasion d’apprécier davantage Ena, mais c’est Kôta qui nous émeut le plus.

Enfin, pour terminer la série, l’auteure laisse un petit message aux lecteurs français, fidèles à l’aventure !


lovehina


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
LoveHina
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs