Code : Breaker Vol.26 - Actualité manga

Code : Breaker Vol.26 : Critiques

Code : Breaker

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 20 Avril 2015

Sakura est devenu l’objet pour rependre la Transformation annihilatrice qui engloutit la Terre de part et d’autre, engendrant un grand nombre de victimes. Tous ensemble, les Code : Breaker se lèvent contre cette menace pour le salut de l’humanité, mais la victoire ne se fera pas sans sacrifices.


Avec ce vingt-sixième volume, nous voilà à la fin de Code : Breaker et de son intrigue qui aura alterné entre d’excellents moments et d’autres, plus convenus, tout en évoluant vers un arc final véritablement médiocre qui se perdait dans ses intrigues et sous-intrigues. Le constat est le même pour ce dernier tome qui ne parvient qu’à redresser légèrement la barre, sans jamais éviter les grands travers de l’œuvre.


Ainsi, la bataille finale contre le ministre Fujiwara et la Transformation Annihilatrice atteint son point d’orgue, ce qui passe malheureusement par de grands sacrifices scénaristiques. Oui, l’affrontement évolue vers un assaut final typique de ce genre d’œuvre et très prenant d’un certain point de vue, mais entraîne de nombreux twists soit convenus, soit sans queue ni tête. On pense notamment au énième retournement de veste d’Heike (lequel ? Aucune idée, on a arrêté de compter depuis le temps) qui gâche complètement la construction de ce personnage ambigu qui le rendait si charismatique et complexe, celle de « Bentô » qui change lui aussi de camp, et enfin au pouvoir sorti du chapeau du ministre Fujiwara si grotesque qu’on n’ose à peine y croire. La seule réjouissance est le traitement de la relation entre Sakura et Rei qui atteint son point d’orgue avec ce combat final, une idylle qui aura été traitée justement par Kamijyô tout en évitant de tomber dans des clichés du genre, chaque personnage ne trahissant jamais son état d’esprit tout en dévoilant ses sentiments.


Qu’à cela ne tienne, même si la série s’est complètement perdue en route, elle trouve le moyen d’offrir une véritable finalité concernant les Code : Breaker et l’Eden, même si le happy-end un peu trop grand est malvenu et va à l’encontre de la thématique complexe qu’est celle du Bien et du Mal, impliquant que le monde n’est jamais tout blanc ni tout noir. Même si nous avons eu du mal à saisir certaines intrigues, le sentiment de conclusion est véritablement là, et il a lieu à travers les personnages de Rei et Sakura qui ont toujours symbolisé le centre du récit, et notamment du 32 décembre. Les idées de la mangaka pour clore ses derniers chapitres sont donc bonnes et restent sur une note douce-amère très surprenante avec une dimension ouverte pour permettre à chacun d’interpréter les derniers éléments de l’histoire comme ils le souhaitent. Classique certes, mais la manière de faire de l’auteure aurait pu être bien pire.


Pour faire simple, la fin de Code : Breaker est satisfaisante, mais passe par un combat final presque ridicule et des résolutions d’intrigues capillotractées et fouillies étant donné le nombre de récits. C’est à l’image de la série qui, globalement, s’est révélée sympathique malgré quelques passages creux et clichés, alternés heureusement avec des séquences bien plus réussies. Ce dernier tome est donc juste correct, mais on ne peut s’empêche de le fermer avec une petite nostalgie. Malgré ses tares, on reliera Code : Breaker avec un certain plaisir, en espérant au passage mieux saisir certains éléments de l’histoire qui semble avoir été pensée de A à Z depuis le début, car si elle n’a rien d’extraordinaire, l’œuvre d’Akimine Kamijyô a de quoi séduire les adeptes des shônen pur jus, notamment grâce à son trait de toute beauté impliquant beaux-gosses à foison ses demoiselles charmantes en toutes circonstances.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs