Chocotan Vol.3 : Critiques

Sous le regard aimant et bienveillant de Chocotan, Nao est aux anges, car régulièrement es peut promener son teckel en compagnie de son cher Arima et de Happy. Mais ce quotidien où elle se rapproche petit à petit de celui qu'elle aime risque d'être un peu chamboulé par l'arrivée d'Erika ! En compagnie de son chiot Martine, cette jeune fille se pose très vite comme une rivale et affiche clairement ses sentiments pour Arima ! Et face à sa beauté et à son style, Nao se met à complexer, en trouvant notamment ses jambes trop courte. Mais humains et chiens peuvent être unis de bien des manières, et Chocotan va encore pouvoir épauler sa maîtresse ! Et en plus des nouveaux rebondissements amenés par Erika et Martine, nos héros devront aussi veiller au poids de Chocotan qui a grossi, et venir en aide à Minus, un grand chien qui s'est perdu, mais qui, en retrouvant enfin sa maîtresse, risque d'être confronté à une triste réalité... Après ça, pourra-t-il encore faire confiance aux humains ?

L'arrivée d'une rivale amoureuse est une étape presque obligatoire de ce genre de récit, et cela arrive dans le 3e tome de Chocotan via l'irruption d'Erika et de Martine. Tandis qu'Erika peut d'abord apparaitre un peu pimbêche et superficielle, sa jeune chienne s'attire d'emblée une petite colère de Chocotan et Happy en se montrant hautaine et méprisante... Autant dire que ce nouveau duo semble bien assortit et ne manque pas de piquant. Mais heureusement, Kozue Takeuchi s'applique assez vite à les nuancer et à montrer un certain bon fond chez ce nouveau duo. Erika a le mérite d'être franche, de ne pas faire de coups en douce, de s'inquiéter réellement pour la santé de son chien dont elle a tout à découvrir puisqu'elle vient de l'avoir, et sympathise même avec Nao d'une certaine manière, en endossant alors un côté plutôt bénéfique dans son rôle de rivale. Quant à Martine, elle amuse assez, surtout dans la passion qu'elle se découvre vite pour Happy ! Au final, les promenades ne se feront donc plus toujours à 4, mais souvent à 6, et ces deux nouvelles têtes campent bien leur rôle.

En dehors de ça, le quota d'amusement, de tendresse et de mignonnerie est toujours là, en étant bien porté par les frimousses de Chocotan et des autres toutous. Mais la mangaka, en filigrane, s'applique à nouveau à glisser aussi des petits éléments plus sérieux. Tout d'abord autour des chiens eux-mêmes, en évoquant la toxicité du chocolat, ce que peut provoquer un surpoids chez un teckel, ou le triste cas de l'abandon. Mais également en créant des parallèles entre humains et chiens, avec quelques jolies leçons sur les sentiments que ressentent aussi nos amis les bêtes ou sur l'importance de s'aimer tel qu'on est puisque nous sommes tous différents.

Derrière un schéma classique, Chocotan reste une très jolie lecture, et on espère évidemment qu'elle le restera !