Fullmetal Knights Chevalion Vol.4 - Actualité manga

Fullmetal Knights Chevalion Vol.4 : Critiques

Kôtetsu Kishi Shuvarion

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 24 Novembre 2016

L'ultime problème de Retto s'avère plutôt délicat : alors qu'il est soudainement devenu géant, il doit faire face à l'ex-robot des Death Universe qui a été réanimé involontairement par Sôta, Kiri et Tokiwa ! La situation est d'autant plus délicate que ces trois-là sont coincés dans le mecha géant qui aspire peu à peu leur énergie vitale pour se mouvoir, avec la possibilité qu'il devienne bientôt autonome et se mette à ravager la ville...

La mission qui attend Retto est donc triple, voire quadruple : avant de dénicher le moyen de retrouver sa taille normale et de peut-être enfin réussir à quitter son armure sans risquer la mort, il va devoir non seulement affronter le robot ennemi, mais aussi veiller à sauver la vie de ses compagnons coincés en son sein. Mais l'affaire a beau ne pas être évidente et risquer d'aboutir sur des drames, c'est l'humour qui continue de prédominer ! Cela, on le doit essentiellement à des très nombreux petits gags exploitant avant tout Rettô dans son physique (il reste très faible...) ou dans son caractère un peu benêt (par exemple, il pense d'abord que ce sont les autres qui ont rapetissé), mais aussi à l'aspect un peu parodique de ce combat final qui inverse un peu les stéréotypes des séries de robots géants (par exemple, ici le personnage devenant géant est notre héros, et le robot géant pouvant être piloté par des humains et la figure ennemie, alors que généralement c'est l'inverse). De manière générale, Sawako Arashida se sera beaucoup amusée, pendant sa série, à détourner à son avantage certains codes superhéroïques, comme vient nous le rappeler ici le retour du "véhicule" de Rettô !

Souvent amusant, le récit sait pourtant, peu à peu, accentuer une atmosphère un peu plus poignante (et héroïque !) au fil des pages, en mettant en avant les liens de Rettô avec ses compagnons, mais aussi avec la population. Parviendra-t-il à retrouver sa dignité perdue auprès des habitants, mais aussi à retrouver enfin une vie normale ? Ses anciens compagnons superhéroïques (Sôta en tête) ont-ils vraiment perdu un jour leur confiance en lui ? Et qu'en est-il des sentiments de Sakura ?

Tout ceci nous amène jusqu'à un final qui satisfait pleinement, car la mangaka y apporte une vraie conclusion sur ses différentes pistes, et nous laisse le temps de dire au revoir comme il se doit à des personnages qui mine de rien sont devenus familiers et attachants. Et l'artiste ayant à coeur de bien faire les choses, elle offre également en fin de tome un petit chapitre bonus et une brève galerie de dessins.

Soulignons une dernière fois, également, la qualité visuelle de la série : que ce soit via son utilisation des trames ou simplement par son trait et sa gestion des nuances de gris, Arashida a su, tout au long de sa série, offrir un aspect visuel dense particulièrement plaisant. Saluons aussi le design réussi de l'ex-robot des Death Universe.

Fullmetal Knights Chevalion s'achève ainsi sur ce qui est peut-être son meilleur tome, très satisfaisant dans son humour intact, dans l'utilisation de ses personnages et dans sa conclusion suffisamment aboutie. Même si l'on a parfois attendu un peu plus de la série, elle a globalement su assurer sans mal son rôle de divertissement !
Notons que du fait de son épaisseur (250 pages), ce dernier volume coûte un peu plus cher que les deux premiers tomes (8,25€ pour le dernier tome, 7,95€ pour les 2 premiers). Rien de plus logique, étant donné que le tome 3, moins épais (150 pages), avait vu son prix baisser à 7,50€.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs