Critique du volume manga
Publiée le Vendredi, 24 Avril 2020
En acceptant de poser pour Okachimachi pour sa prochaine peinture, Shinobu n'a pu que se rapprocher encore plus de lui, en l'observant, en cherchant à voir la bonté et l'attention ce qui se cachent vraiment derrière sa personnalité neutre et parfois étonnante. Certains diraient que ce garçon est ennuyeux, mais elle, elle se sent toujours mieux avec lui... et l'inverse ne serait-il pas réciproque ? Okachimachi a beau ne quasiment rien montrer de ses émotions, ce n'est sans doute pas pour rien qu'il a souhaité peindre un portrait de Shinobu. Et quand arrivera l'heure de découvrir le tableau dans une exposition, cela pourrait bien marquer une étape importante dans la façon dont les deux adolescents se considèrent...
Mais avant d'en arriver là, la première partie du volume voit d'abord le club d'entraide partir donner un coup de main dans les préparatifs d'un festival. L'atmosphère se veut forcément un brin festive et légère, d'autant que la mangaka Chihiro Hiro ne néglige pas certains décors de l'événement... et pourtant, l'endroit voit aussi réapparaître devant Okachimachi une vieille connaissance, une certaine Rika Yatabe... qui se présente comme son ex. Est-ce vrai ? Qu'est-ce qui se cache exactement derrière ça ? Si les réponses arrivent très vite, cela permet surtout à la mangaka de cristalliser encore un peu plus la manière dont Shinobu voit Okachimachi, tout d'abord parce que l'idée qu'Okachimachi ait pu avoir une ex la bouscule un peu, mais surtout à travers l'altercation qu'elle aura avec Yatabe, demoiselle n'ayant pas du tout la même vision des choses qu'elle. Là où cette fille, quelque part agaçante dans son côté un peu frivole et dans sa flemme de voir au-delà des apparences, voit Okachimachi comme quelqu'un d'ennuyeux et d'inintéressant, Shinobu a une très belle réponse, qui certes ne fera aucunement changer Yatabe (de toute façon, on ne peut pas plaire à tout le monde), mais qui met joliment en évidence pourquoi Shinobu se sent si bien avec lui et tout ce qu'il lui a déjà apporté.
Arrive alors, ensuite, la fameuse exposition, tout aussi jolie dans ce qu'elle a à dire sur ce qu'Okachimachi ressent: pas forcément besoin de beaucoup mots pour le comprendre: tout est véhiculé à travers le portrait de Shinobu qu'il a fait: une peinture qui la sublime, et qui est évidemment riche en nuances... Car le titre français de la série est décidément bien choisi: dans cette petite romance au déroulement certes assez classique, tout est question des nuances que nos héros ont appris à découvrir chez l'autre, en cherchant à le comprendre, à l'aider via le club d'entraide, etc... pour un résultat résolument frais et bienfaiteur.
Le dernier chapitre, lui, vient faire en quelque sorte office d'épilogue chargé de consolider avec bienveillance un début de relation forcément un peu maladroit, ces deux adorables adolescents montrant autant d'incertitudes que de désir de se faire plaisir mutuellement. Nul doute qu'ils sauront avancer ensemble petit à petit. Reste alors une petite déception: le fait que Hakamada et surtout Ayumi passent totalement au second plan, sans avoir de rôle vraiment important ici. Mais en dehors de ça, la série de Chihiro Hiro s'offre une bien jolie fin, portée également par quelques découpages ravissants lors de certaines montées en émotion.
Mais avant d'en arriver là, la première partie du volume voit d'abord le club d'entraide partir donner un coup de main dans les préparatifs d'un festival. L'atmosphère se veut forcément un brin festive et légère, d'autant que la mangaka Chihiro Hiro ne néglige pas certains décors de l'événement... et pourtant, l'endroit voit aussi réapparaître devant Okachimachi une vieille connaissance, une certaine Rika Yatabe... qui se présente comme son ex. Est-ce vrai ? Qu'est-ce qui se cache exactement derrière ça ? Si les réponses arrivent très vite, cela permet surtout à la mangaka de cristalliser encore un peu plus la manière dont Shinobu voit Okachimachi, tout d'abord parce que l'idée qu'Okachimachi ait pu avoir une ex la bouscule un peu, mais surtout à travers l'altercation qu'elle aura avec Yatabe, demoiselle n'ayant pas du tout la même vision des choses qu'elle. Là où cette fille, quelque part agaçante dans son côté un peu frivole et dans sa flemme de voir au-delà des apparences, voit Okachimachi comme quelqu'un d'ennuyeux et d'inintéressant, Shinobu a une très belle réponse, qui certes ne fera aucunement changer Yatabe (de toute façon, on ne peut pas plaire à tout le monde), mais qui met joliment en évidence pourquoi Shinobu se sent si bien avec lui et tout ce qu'il lui a déjà apporté.
Arrive alors, ensuite, la fameuse exposition, tout aussi jolie dans ce qu'elle a à dire sur ce qu'Okachimachi ressent: pas forcément besoin de beaucoup mots pour le comprendre: tout est véhiculé à travers le portrait de Shinobu qu'il a fait: une peinture qui la sublime, et qui est évidemment riche en nuances... Car le titre français de la série est décidément bien choisi: dans cette petite romance au déroulement certes assez classique, tout est question des nuances que nos héros ont appris à découvrir chez l'autre, en cherchant à le comprendre, à l'aider via le club d'entraide, etc... pour un résultat résolument frais et bienfaiteur.
Le dernier chapitre, lui, vient faire en quelque sorte office d'épilogue chargé de consolider avec bienveillance un début de relation forcément un peu maladroit, ces deux adorables adolescents montrant autant d'incertitudes que de désir de se faire plaisir mutuellement. Nul doute qu'ils sauront avancer ensemble petit à petit. Reste alors une petite déception: le fait que Hakamada et surtout Ayumi passent totalement au second plan, sans avoir de rôle vraiment important ici. Mais en dehors de ça, la série de Chihiro Hiro s'offre une bien jolie fin, portée également par quelques découpages ravissants lors de certaines montées en émotion.
19/03/2020 