Cendrillon - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Septembre 2015

Après Le Petit Chaperon Rouge, la collection Mes Contes Kawaï des éditions nobi nobi! se poursuit avec un deuxième album illustré "POP Wonderland" : Cendrillon, où Michiyo Hayano et Shinobu Uemura se basent cette fois-ci sur la version du conte de Charles Perrault.

A l'instar du Petit Chaperon Rouge, on retrouve ici les grandes lignes du conte original et ses moments-clés, en tête la transformation de la citrouille en carrosse, l'épisode de la chaussure de vair, et la conclusion portée par le classique "Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d'enfants". Les passages les plus durs dans le texte, principalement ceux où Cendrillon se fait malmener par sa belle-mère et ses belles-soeurs, sont contrebalancés par des illustrations tout en douceur, qui laissent tout juste deviner la détresse de cette jeune fille quasiment réduite en esclavage par sa belle-famille.

Parlons justement des illustrations, qui sont à nouveau un régal pour les yeux. Le design rond, pur et mignon de Cendrillon rend évidemment la jeune fille attachante, tandis que le design de son horrible belle-famille comporte juste ce qu'il faut de traits grossiers et mauvais pour que l'on cerne leur méchanceté. Les robes à froufrous et aux couleurs nuancées sont évidemment superbes et feront rêver les jeunes filles appréciant cela, tandis que les décors, aboutis, alternent entre le merveilleux (le château du prince, avec son interminable escalier), le chaleureux (la ville), le chic, et le modeste (quand Cendrillon est réduite à l'état de servante, avec ses vêtements en guenille.

En 30 pages, les auteurs captent donc joliment l'essence de ce conte de fées pour le réinterpréter de jolie manière, au fil des superbes illustrations douces et colorées de Shinobu Uemura.

L'édition, elle, est dans la droite lignée de celle du Petit Chaperon Rouge. Le format est lui aussi identique, ce qui est évidemment parfait pour l'exposition des livres sur les étagères.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction