Catch X Mama Vol.5 - Actualité manga

Catch X Mama Vol.5 : Critiques

Rin x Mama

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 28 Décembre 2012

Partagé entre son rôle de manager chez les Giga Max et son récent travail au sein de Zipang, Ryôma continue de faire de son mieux pour "soutenir" les nombreuses femmes qui l'entourent. Un coup par-ci, un coup par-là, le programme de notre héros est au moins aussi chargé que son organe reproducteur. Mais la situation ne tarde pas à se compliquer, lorsque toutes les parts de Zipang se retrouvent entre les mains de l'ancien mari de Sanae, à la tête du plus gros sponsor de la société de catch. Une situation qui ne dit rien qui vaille à Ryôma, qui, de fil en aiguille, va être amené à découvrir les secrets de Zipang, de Sanjo, de la famille de Tomoe, et de la ténébreuse Aoi Darkness...

Après cinq volumes appréciables, l'heure est venue pour Catch x Mama de tirer sa révérence, et avec elle de dévoiler toutes les énigmes liées à Zipang, à Aoi Darkness et aux autres. Il ne faudra pourtant pas en attendre grand chose : si toutes les révélations arrivent, elles sont, pour la plupart, amenées de manière très artificielle, voire un peu comme un cheveu sur la soupe, et elles n'ont pas toujours l'effet escompté. A vrai dire, seules les révélations sur le passé peu glorieux de Aoi Darkness ont de quoi secouer un petit peu, car elles nuancent énormément le personnage, qui en ressort plus humain, touchant et accessible.

Face à l'aspect précipité de la majorité des révélations, il faut donc se rendre à l'évidence : s'il tente d'offrir une histoire plus consistante que dans la plupart des autres titres du genre et qu'il y arrive sans difficulté, Catch x Mama reste avant tout un titre érotique, avec ce que ça implique de scénario un peu bâclé et de gros prétextes aux scènes coquines. La série n'échappe pas à et écueil mais s'en sort bien, car Jôji Manabe offre de nouvelles scènes coquines plutôt bien mises en scène, très vivantes, variées et qui prennent leur temps, mais également parce qu'il prend le temps de s'intéresser à ses principales héroïnes, qu'il s'agisse de Sanae, d'Aoi Darkness, ou même de l'attachante Mako, l'éternelle amoureuse transie. Mais sur ce dernier point aussi, il y a tout de même des choses à regretter : par exemple, l'amour transi de Mako est bouclé en deux temps trois mouvements avec une facilité déconcertante. Quant à Linda, son départ un peu touchant dans le tome 4 est brisé par un retour soudain, un peu sorti de nulle part, qui rend les événements du précédent volume inutiles.

En fait, le problème de quasiment tous les points négatifs de cette conclusion vient d'une même cause : un aspect très précipité. L'auteur a assez mal jaugé les choses, comme s'il avait dû boucler sa série un peu à la va-vite, avant d'en avoir réellement l'intention. Impression confirmée par des dernières pages trop ouvertes. Il reste malgré tout de ce cinquième volume de nombreux bons moments, et de la série en général une qualité bien supérieure à la majorité des titres érotiques sortis en France.


Koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs