Cantarella Vol.8 - Actualité manga

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 22 Octobre 2010

La fuite des amants, seconde partie. César est tout simplement décimé par ce que les démons lui montrent sur l’escapade des deux êtres auxquels il tenait le plus, tandis que son pouvoir et sa soif de vengeance et de pouvoir s’accroissent en silence mais non sans douleur. Trouvant refuge dans une petite auberge assez simple, Chiaro et Lucrèce croient être tirés d’affaire alors que Della Volpe, en quête de vengeance pour son maître, les suit à la trace et ce malgré la protection improvisée d’Alphonse d’Aragon, le soit disant futur mari de Lucrèce qui tente de préserver l’amour des deux jeunes gens. Après quelques péripéties, les amoureux fuient chacun de leur côté et finissent tant bien que mal par se retrouver, sur un coup malin du hasard qui arrange bien le récit de You Higuri ! Entre la peur d’être découverts, l’angoisse de la fureur de César et leurs sentiments qui s’épanouissent tant bien que mal, Chiaro et Lucrèce forment un couple qui aurait pu être particulièrement attendrissant si Monsieur n’était pas supposé être disposé corps et âme à César et que sa compagne n’était pas aussi inutile.

Enfin rattrapés, Chiaro est malmené par un Volpe légèrement en colère tandis que sa bien aimée est séquestrée dans le palais des Borgia, où elle apprend rapidement qu’elle est enceinte de Chiaro. De retournements en retournements, l’histoire se floute dans des conflits d’intérêts et des fuites perpétuelles vers l’avant et un avenir meilleur alors que plus rien ne semble pouvoir s’arranger maintenant que les deux traitres sont unis de manière indéfectible et que César a trouvé un semblant de repos en la présence de Sanccia, détestable et charmante à la fois, enchantée par cet homme qu’elle ne saisit pas totalement alors même qu’elle se trouve frustrée de ne pas pouvoir le posséder comme ses précédents amants. Un tome un peu en deçà de ce dont on a l’habitude, donc, puisque Chiaro et Lucrèce prennent un peu trop de place dans la narration et qu’à force, la même rengaine de fuite-retrouvailles-arrestation commence à devenir redondante.


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
15 20
Note de la rédaction