Cantarella Vol.5 - Actualité manga

Cantarella Vol.5 : Critiques

Kantarera

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 18 Octobre 2010


La confusion règne dans les sentiments de nos héros, qui tour à tour n’y voient plus clair. Lucrèce et Chiaro se rapprochent de plus en plus, l’un voulant tout d’abord protéger l’autre mais le tout semblant légèrement plus compliqué. En effet, Chiaro ne comprend pas les réticences de César dès qu’il s’agit de parler de sa sœur. N’acceptant pas les sentiments de celle-ci, César tourne le dos progressivement à son plus fidèle ami qui lui-même ne comprend pas toutes les attitudes de son compagnon. En parallèle, le cardinal peu axé sur la religion et la bienséance va s’attirer les faveurs de Sanccia d’Aragon, folâtrant avec elle pour assouvir quelque sentiment de domination et de pouvoir, tandis que celle-ci commence à éprouver des sentiments qui la pousse à essayer de rendre jaloux son amant, en couchant avec Juan. Bref, les intrigues amoureuses volent de partout, et c’est tout juste si l’on arrive à clarifier les sentiments des uns et des autres dans ce ballet indicible et complexe. De là naissent les rivalités, la haine et les pulsions destructrices.

Vengeance, contre-vengeance, c’est le pauvre et pur Chiaro qui va pâtir des grandeurs de son maître et des caprices de son amante. La représentation du bien, du salut s’effondre peu à peu au moins physiquement devant Juan, mais tout cela va entraîner quelque chose de bien plus terrible. Ce volume illustre une certaine forme de rupture entre César et Chiaro, mais surtout la tombée aux enfers du premier. Il sombre dans les affres de sa folie et de ses démons intérieurs, à en rejeter son soutien le plus efficace et à ne garder à ses côtés que Della Volpe, petit chien sage qui ne cherchera pas à préserver l’intégrité de César, mais seulement à l’accompagner vers un état de non souffrance, même s’il faudra passer par la folie. La narration reste égale à elle-même, mais c’est tout de même un tournant important du récit qui s’impose ici avec force. On apprécie d’ailleurs ce changement chez César, en espérant que Chiaro retrouve bien vite son rôle de soutien indispensable …


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs