Candy Kiss - Lolita n°11 - Actualité manga

Candy Kiss - Lolita n°11 : Critiques

Kyandei Kiss

Critique du volume manga

Publiée le Mercredi, 18 Septembre 2013

Onzième one-shot de la collection Lolita des éditions Asuka, Candy Kiss est la première oeuvre de Sai Kawashima parue en France (et encore la seule à ce jour), et, comme beaucoup de titres de la collection, propose plusieurs histoires courtes érotiques : 3 histoires de 30-40 pages, et la quatrième s'étalant sur deux chapitres pour un total de 80 pages.

Dans le nouvelle qui offre son nom au recueil, on découvre Kaori, une jeune femme qui sort avec Ken et qui s'en sent un peu complexée : en effet, la demoiselle ne s'estime pas à la hauteur de son compagnon, très séduisant... Au fil de cette courte histoire, l'auteure nous fait suivre une petite facette du quotidien de ce couple, avant de souligner le mal-être de Kaori et de conclure les choses en mettant en avant les qualités de la jeune femme qui font de Ken l'aime tant. Mignon tout plein de par le caractère de Kaori, le récit est toutefois bien trop court pour faire réellement ressortir comme il se doit le malaise de la jeune femme, plutôt expédié.

Dans "Be Boy", il s'agit de suivre Ayumi, une étudiante qui sort tout juste d'une rupture amoureuse et le vit encore assez mal. Donnant des cours particuliers à un lycéen, elle va peu à peu se rendre compte que ce dernier est bien plus intéressé par ses charmes que par ses leçons, et elle va doucement rentrer dans son jeu. Ici, la porte est ouverte au fantasme du lycéen maladroit qui a tout à apprendre de l'amour, pour un résultat plutôt mignon à suivre.

Dans "Eclat", on suit Maki, une riche héritière qui tombe amoureuse d'un jeune homme pauvre et pas très bien dans ses pompes. Alors qu'elle aimerait le conquérir, des épreuves se mettent sur son chemin, à commencer par le caractère du garçon, qui ne se laisse pas approcher facilement. La nouvelle exploite le coup classique de l'amour entre une fille riche et un garçon pauvre, pour un résultat pas très captivant, le focus autour des problèmes du garçon étant expédiés, tandis que Maki, du haut de son statut de fille de riche, a de quoi agacer à cause de sa mièvrerie et de son manque de connaissances sur l'amour et le bas peuple.

Séparée en deux chapitres, "Le petit chaperon rouge" nous immerge aux côtés d'une amie de Maki, Chifumi, qui sort avec le beau Hideyuki, mais qui a bien du mal à satisfaire ce copain très caractérielle, tant elle est terrorisée par la simple idée d'avouer clairement ses sentiments et de faire l'amour. Héroïne limite encore plus agaçante que Maki, Chifumi s'en sort néanmoins grâce à sa bonne bouille et à un focus rapide mais bel et bien réel sur ses réticences face à l'amour. Toutefois, certaines de ses pensées ont vraiment de quoi faire hurler (s'excuser de ne pas être plus docile, urg...). Face à elle, Hideyuki, garçon caractériel, a de quoi mettre mal à l'aise à cause de la violence qu'il montre envers sa compagne, mais témoigne surtout d'une certaine maladresse qui ne pourra être résolue qu'en avouant clairement ce qu'on ressent.

Un point commun à ces quatre histoires : la mise en scène de quatre couples maladroits dans l'expression de leurs sentiments, au fil de quatre récits foncièrement diversifiés, bien que vraiment pas assez approfondis.
Côté dessins, ça vogue entre le sympathique et le manque de maîtrise. Sympathique grâce au trait mignon et sucré de l'auteure, avec des héroïnes aux yeux expressifs et aux longs cils, des garçons généralement plus mignons que beaux et classes, et des petites scènes érotiques qui restent assez softs. Pas toujours maîtrisé, à cause de nombreux problèmes de proportion, voire de taille des personnages, certains paraissant plus grands ou plus petits selon les pages.


koiwai


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
12 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs