Critique du volume manga
Publiée le Mercredi, 31 Octobre 2018
Sous l'ère Genroku, Asahi Bunzaemon est un jeune samouraÏ bien moins enclin à suivre les entrainements qu'à flâner, pêcher ou voir sa chère et tendre O-Kei... Mais quand sa relation avec cette dernière est mise en péril, l'heure est peut-être venue pour lui d'agir ! En effet, en étant enrôlé au dojo Asakura par le père d'O-Kei, notre insouciant héros s'attire les foudre de Hatakeyama, le meilleur disciple du dojo, et prétendant la main d'O-Kei afin de mettre à l'abri son clan. Sûr de lui, prétentieux, hautain, Hatakeyama ne tarde pas à lancer à Bunzaemon un duel dont l'enjeu n'est autre qu'O-Kei. Le père de celle-ci remettra la main de sa fille au vainqueur... Bunza, qui ne s'est jamais entraîné sérieusement, a-t-il la moindre chance ?
Ce problème occupe l'intégralité de ce tome de 220 pages, et passe par plusieurs étapes jusqu'au duel final où Bunza devra se confronter à Hatakeyama via trois épreuves de tir à l'arc. Notre héros peut compter sur certains soutiens, à commencer par sa chère O-Kei qui est amoureuse de lui, déteste Hatakeyama et n'est pas décidée à se laisser dicter son avenir sans rien faire. Mais un autre personnage intéressant est celui d'Ihara, qui va entraîner Bunza sur demande d'O-Kei. Réputé aussi fort que Hatakeyama, ce dernier ne possède malheureusement pas le même statut social, vit plutôt dans la misère avec ses frères et leur mère malade... En s'entraînant avec lui, Bunza va pouvoir découvrir un homme bon et digne, capable de lui-même mettre de côté ses propres sentiments, possédant une famille que l'on prend plaisir à découvrir, et désireux de former Bunza comme il se doit...
Mais cela est-il vraiment possible ? Bunza est ce qu'il est: pas un guerrier dans l'âme, et préférant fuir face aux problèmes. Mais cette fois-ci, l'enjeu et son O-Kei, il se doit de se surpasser... Seulement, sa relative imbécilité risque également d'être un sérieux obstacle ! Ici, Bunza amuse autant qu'il séduit, pour ses nombreuses maladresses, son incapacité à montrer des talents au tir, ainsi que pour le coeur pur qu'il montre. Difficile de ne s se prendre d'affection pour ce jeune homme éloigné des considérations combattives de son époque et aspirant à une vie plus simple. Alors comment fera-t-il pour s'en sortir face à Hatakeyama, si tant est qu'il s'en sorte ? Peut-être avec une pointe de chance insolente, mais aussi en montrant d'autres valeurs dignes d'un samouraï.
Le dessin de Saburô Ishikawa reste un vrai plaisir tout au long de ce tome. Ses designs de personnages expressifs et un peu old school se marient ben à des décors naturels et d'époque assez travaillés, clairs et immersifs.
Qui plus est, on appréciera les différents moments où l'auteur profite du récit pour offrir des informations supplémentaires sur la vie à l'époque. Un aspect qui se voit ensuite enrichi par les pages bonus en fin de tome.
Ce problème occupe l'intégralité de ce tome de 220 pages, et passe par plusieurs étapes jusqu'au duel final où Bunza devra se confronter à Hatakeyama via trois épreuves de tir à l'arc. Notre héros peut compter sur certains soutiens, à commencer par sa chère O-Kei qui est amoureuse de lui, déteste Hatakeyama et n'est pas décidée à se laisser dicter son avenir sans rien faire. Mais un autre personnage intéressant est celui d'Ihara, qui va entraîner Bunza sur demande d'O-Kei. Réputé aussi fort que Hatakeyama, ce dernier ne possède malheureusement pas le même statut social, vit plutôt dans la misère avec ses frères et leur mère malade... En s'entraînant avec lui, Bunza va pouvoir découvrir un homme bon et digne, capable de lui-même mettre de côté ses propres sentiments, possédant une famille que l'on prend plaisir à découvrir, et désireux de former Bunza comme il se doit...
Mais cela est-il vraiment possible ? Bunza est ce qu'il est: pas un guerrier dans l'âme, et préférant fuir face aux problèmes. Mais cette fois-ci, l'enjeu et son O-Kei, il se doit de se surpasser... Seulement, sa relative imbécilité risque également d'être un sérieux obstacle ! Ici, Bunza amuse autant qu'il séduit, pour ses nombreuses maladresses, son incapacité à montrer des talents au tir, ainsi que pour le coeur pur qu'il montre. Difficile de ne s se prendre d'affection pour ce jeune homme éloigné des considérations combattives de son époque et aspirant à une vie plus simple. Alors comment fera-t-il pour s'en sortir face à Hatakeyama, si tant est qu'il s'en sorte ? Peut-être avec une pointe de chance insolente, mais aussi en montrant d'autres valeurs dignes d'un samouraï.
Le dessin de Saburô Ishikawa reste un vrai plaisir tout au long de ce tome. Ses designs de personnages expressifs et un peu old school se marient ben à des décors naturels et d'époque assez travaillés, clairs et immersifs.
Qui plus est, on appréciera les différents moments où l'auteur profite du récit pour offrir des informations supplémentaires sur la vie à l'époque. Un aspect qui se voit ensuite enrichi par les pages bonus en fin de tome.
Sur un schéma ici plutôt classique et linéaire, Bunza l'insouciant démontre à nouveau tout son charme en offrant un récit de samouraï qui, avec son côté tranche de vie, son humour, sa légèreté et la façon de vivre de son personnage principal, sort du lot.