Bride of the death Vol.1 : Critiques

Adapté du roman de Meiya Onogami, Bride of the death débarque en manga chez Soleil.

Alicia Faterin est réputée comme étant la « Princesse de la mort » depuis la ruine de sa famille de noble et la mort mystérieuse de son mari en pleine cérémonie. Un jour, la roue tourne en son avantage grâce à Kashvan Raisen, un nouveau riche se traînant une réputation de tyran, et qui décide d’épouser Alicia dans le but d’ajouter la noblesse à la fortune.

Le reste du volume entreprendra de nous présenter les personnages et de… de… de faire très légèrement avancer l’histoire. En effet, on pourra reprocher à ce premier volume un rythme aux variances fulgurantes, tantôt si rapides que le récit en devient presque incohérent, tantôt si lent que l’on s’ennuie littéralement. Ce qu’il faut retenir, c’est que l’héroïne est satisfaite de sa situation, son tout nouveau mari aussi (bien qu’ils ne cherchent pas vraiment à nouer de liens), et que la servante Nora et le duc Reiden sont jaloux, respectivement d’Alicia et de Kashvan.

Les personnages en eux mêmes sont à la limite du sous exploité, mais sont sauvés par un humour classique qui reste assez efficace, et surtout grâce à une héroïne dont la naïveté et la bonne humeur permanente irrite, puis finit par amuser. Les relations entre les personnages sont plutôt effacées pour le moment, et on a comme l’impression que le récit est en suspens, dans une bulle ou les sentiments attendent sagement que quelqu’un se décide à faire le premier pas.

Graphiquement, on appréciera le trait fin et maîtrisé, capable de croquer les visages harmonieux et charmeurs avec succès. On regrettera en revanche une absence de détails et de décors en second plan.

L'édition quant à elle est assez médiocre, les fautes de frappe étant présentent dès la quatrième de couverture et la traduction n'étant pas toujours claire.

Bride of the death pour l’instant, c’est un peu creux, il ne se passe franchement pas grand-chose, mais le tout tient suffisamment la route pour l’on ait envie de savoir si la suite lance vraiment la série. Wait and see.

Luciole