Bom Bom Vol.2 : Critiques

La fille la plus populaire de l’école cache déjà son caractère despotique à tout le monde, sauf à Rangbi puisqu’elle en fait les frais, mais elle cache aussi autre chose … Elle ne vient pas d’une famille riche capable de lui payer tout ce qu’elle souhaite, comme elle le prétend et le crie sur tous les toits. Elle est fille de poissonnière, et c’est Jimmy qui va le découvrir, sans que You-ka ne sache qu’il est le nouveau papa de son ennemie jurée. Quand celle-ci arrive pour sermonner le comportement de Jimmy, You-ka n’a plus qu’une solution : disparaitre, pour ne pas se faire démasquer et voire sa honteuse réalité dévoilée à tous. Heureusement, ou malheureusement pour elle, Rangbi l’apprend mais est prête à se taire moyennant une certaine compensation monétaire … Les rôles s’inversent alors au sein du lycée de notre héroïne, qui prend les rênes. Pendant ce temps, Won Dan prend tout son courage à deux mains et décide d’avouer ses sentiments à l’élue de son cœur … Mais en s’approchant de l’endroit où elle vit, le jeune homme aperçoit les traces de passage d’un homme. Il imagine tout de suite le pire, même s’il est rassuré par un Jimmy qui commence dès lors à le manipuler à son insu …

Si Jimmy est toujours aussi intriguant, il n’y a plus grand-chose qui fasse rire, tous les personnages s’enlisant dans un carcan limité et stéréotypé. Rangbi a beau être le personnage principal du titre, elle n’apporte ni fraicheur ni humour ni sympathie. Won Dan est aussi bête qu’une limace, et You-ka n’existe apparemment que pour se prendre les pires déconvenues sur le crâne. Bref, un récit qui continue dans la maladresse, qui n’a strictement rien de bien intéressant … A notre plus grand bonheur, ce deuxième volume est aussi l’avant dernier, et ce déferlement de visages grotesques, SD éparpillés à tout va et trames étoilées s’arrêtera bientôt. Le seul protagoniste encore intéressant est Eun-Sil, avec sa vision de l’amitié et de la justice, sa possessivité et son visage impassible. Ceci dit, elle est là seulement pour la figuration et l’auteur ne croit pas bon de la développer un peu au-delà de ses maigres apparitions.

NiDNiM