Bloody Delinquent Girl Chainsaw Vol.13 - Actualité manga
Bloody Delinquent Girl Chainsaw Vol.13 - Manga

Bloody Delinquent Girl Chainsaw Vol.13 : Critiques

Chimamire Sukeban Chainsaw

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 25 Janvier 2019

Elle est de retour. Elle ne pouvait pas être morte. Pas si facilement. Et pour marquer son retour d'entre les morts, la machiavélissime Nero a frappé fort en réduisant quasiment à néant le refuge. En attendant des secours de leurs amies, Geeko et Bakutani savent ce qui leur reste à faire: reprendre le combat ! Mais cette fois-ci, s'en sortiront-elles indemnes ? Lucyféroce et la capitaine arriveront-elles à temps ? Qu'est-il advenu d'Avril, Shin ou Jin ?


Bloody Delinquent Girl Chainsaw ne pouvait s'achever sans un dernier baroud d'honneur de sa principale antagoniste, devenue la nemesis de Geeko, et globalement c'est bien ce à quoi on a droit avec ce dernier volume toujours aussi riche en castagnes décomplexées, en sang, en réparties bien servies par la traduction toujours aussi inspirée de Sébastien Ludmann... et en rebondissements pas piqués des hannetons ! En effet, dans l'ensemble Rei Mikamoto se fait plutôt plaisir avec quelques derniers coups d'éclat, où certains visages secondaires comme Bakutani ont encore un beau rôle, où les rares personnages masculins continuent de faire pitié et de finir en charpie face à ces donzelles ultra badass, et où, surtout, Geeko montre de nouvelles choses toujours plus bourrines même en côtoyant la mort plus que jamais !


C'est donc plutôt fun, une nouvelle fois... mais forcément, il y a un "mais". Voire plusieurs. A commencer par le sentiment qu'il était effectivement bel et bien temps d'achever la série, Mikamoto jouant tout de même encore beaucoup sur pas mal d'éléments qu'il a déjà surexploités, puisque sa recette est sensiblement restée la même d'un bout à l'autre. Mais il y a aussi de quoi regretter le manque d'exploitation réelle de plusieurs personnages dans ce final, comme Avril, ou même plusieurs des compagnes de Geeko vues au fil de la série et revenues d'entre les morts. Tout comme on peut trouver dommage que le mangaka n'exploite pas plus que ça les ultimes surenchères badass concernant son héroïne, après sa plongée dans le lac, cette idée assez fun ayant finalement un effet de pétard mouillé tant elle est peu en vue. Enfin, il y a la question de la conclusion, qui n'en est pas totalement une. Bien sûr, on peut facilement comprendre l'idée véhiculée par cette fin: le combat entre Geeko et Nero ne peut qu'être éternel. Mais il y a forcément beaucoup de frustration face à ce final qui certes se termine sur des images assez délectables de Nero et Geeko, mais qui apparaît rushé.


Malgré une conclusion qui divisera beaucoup et des derniers rebondissements pleins d'idées qui ne sont pas exploitées pleinement, BDGC reste malgré tout, dans son ensemble, un excellent défouloir, souvent jouissif et porté par des héroïnes et anti-héroïnes fortes en gueule. Sans atteindre l'excellence de Reiko the zombie shop, la série a globalement très bien fait le job, d'autant que Rei Mikamoto n'a rien perdu de son style.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
11 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs