Bleu Azur : Critiques

Ojosama to umi no Labyrinth

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 24 Février 2011

Déjà aperçue en France pour Bikini Mermaid, la mangaka Miho Hirose est revenue en août 2009 dans la collection Eros des éditions Soleil, avec un nouveau recueil d'histoires érotiques que l'on préfèrera oublier très vite.

Un jeune homme parti en voyage scolaire avec ses camarades de classe dont fait partie la fille dont il est amoureux, un détective enquêtant avec son assistante, un garçon persuadé d'avoir affaire à un vampire en la femme avec laquelle il commence à coucher, un autre fantasmant sur sa camarade en domestique... Autant d'histoires qui, si elles montrent à première vue un contenu varié, se résument finalement très vite à la même chose: des scènes de sexe répétitives, sans imagination, et bâclées aussi bien en terme de pages, la plupart étant expéditives, qu'en terme de dessins, puisque rien, dans le coup de crayon de l'auteure, ne sera susceptible de séduire le lecteur: design des personnages banal, basique, inexpressif et fade, femmes manquant totalement de charme, mise en scène ratée... Et si les amateurs de gros seins auraient pu au moins se contenter des poitrines proéminentes de ces demoiselles, il n'en est finalement rien tant celles-ci sont mal dessinées ressemblant plus à des ballons de baudruche qu'à autre chose.
De plus, la narration ne rattrape rien, bien au contraire, puisque les passages érotiques sont on ne peut plus mal amenés, apparaissent un peu comme un cheveu sur la soupe sans faire monter la tension préalablement, et on reste plus circonspect qu'autre chose face à des femmes qui réagissent de manière invraisemblable (ce qui est souvent le cas dans les titres érotiques, mais là, c'est trop) et se font parfois quasiment violer sans avoir de véritable réaction.

Côté édition, ce n'est pas la joie non plus. Traduction poussive n'évitant pas les clichés, qualité d'impression mauvaise... Il n'y a tout simplement rien à sauver dans ce one-shot érotique insipide, qui vient se classer au panthéon des plus mauvais titres de la collection Eros.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
6 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs