Bleach Vol.67 : Critiques Black

Presque tous les Quincy sont tombés, seul demeure Yhwach, toujours accompagné de ses plus fidèles serviteurs. La balance a désormais penché vers les shinigamis pour qui la victoire semble acquise. Mais c'est sans compter les incroyables pouvoirs de leurs derniers adversaires…
Une terrible lutte s'engage, et le leader de la « Division Zero » se trouve être le dernier garant de la victoire des Shinigamis. A moins que…

Les retournements de situations se suivent et ne se ressemblent pas...ou presque. Ils s’enchaînent sans cesse, à tel point que maintenant, au bout de près de 70 tomes, Tite Kubo ne nous surprend plus lorsqu'il nous en propose un. Et bien que ce qu'on trouve dans ce tome s'avère très intéressant et prenant, bien construit également, on n'y croit pas une seule seconde !
Ichibei Hyosube, leader de la « Division Zero » fait face aux plus redoutables des adversaires, et malgré son incroyable pouvoir et sa puissance écrasante, on sait très bien que la victoire ne lui sera jamais acquise, que celle-ci ne peut revenir qu'à Ichigo…et c'est bien dommage. Cela aurait effectivement été une incroyable surprise si un autre personnage que le héros s'était montré triomphant...mais en fait non !
Et c'est d’autant plus dommage que tout est remarquablement bien amené : Ichibei occupe la quasi-totalité du tome, et pour un personnage qu'on a découvert tout récemment, il faut reconnaître qu'il fait forte impression !
Il faut cependant saluer l'auteur pour la trouvaille concernant l'étrange et invincible pouvoir de ce même personnage, un pouvoir qui apparaît sans limites...tout comme celui de Yhwach !
D'ailleurs cet affrontement n'est pas sans rappeler les grands duels qu'on peut trouver dans Jojo, avec des pouvoirs défiant le temps et l'espace, des capacités d'un tout autre registre que ce à quoi on est habitué. Et pour le coup on se demande ce que l'auteur va encore nous sortir pour que Ichigo se montre à la hauteur (pour rappel, il a tout de même enduré un entraînement...d'une semaine...incroyable!)

C'est donc sans surprise qu'on assiste sur l'ensemble du tome à des retournements de situations prévisibles et convenues, mais on se laisse porter malgré tout, car on dira ce qu'on voudra, Tite Kubo maîtrise à la perfection sa mise en scène, et il parvient toujours à nous proposer des personnages intéressants, charismatiques pour la plupart et surtout il réussit à renouveler ses affrontements.

Pas de surprises, la recette on la connaît, on pourrait même dire qu'elle s'essouffle, pourtant, la sauce prend malgré tout et on continue de prendre du plaisir à lire ce tome, si on n'est pas trop exigeant.