Black Butler Vol.21 - Actualité manga
Black Butler Vol.21 - Manga

Black Butler Vol.21 : Critiques

Kuroshitsuji

Critique du volume manga

Publiée le Lundi, 29 Février 2016

Après avoir percé à jour la fausse malédiction du village de Wolschlucht, Ciel prend la fuite avec la « Sorcière Verte » tandis que Sebastian tient tête à bien des opposants. La course-poursuite est effrénée et pour que l’évasion du groupe Phantomhive soit un succès, chacun va devoir y mettre du sien, y compris les domestiques…

Ce vingt et unième volume a quelque chose de particulier puisque c’est en ses pages que la série atteint et dépasse la barre symbolique des cent chapitres. Pour marquer le coup, Yana Toboso ne fait pas forcément avancer son intrigue principale, mais met les bouchées doubles pour proposer une suite allant à cent à l’heure, enchaînant les rebondissements et ne laissant aucun des personnages présents sur la touche.

Le tome se construit principalement sur une immense course-poursuite, les habitants de Wolfschlucht traquant sans relâche ceux de la maison Phantomhive. Dans ce simple résumé, on comprend facilement l’orientation de ce volet qui cherche à achever l’arc en grande pompe et sur un florilège d’action. Difficile alors de s’ennuyer au cours des cinq chapitres qui nous sont présentés puisque le rythme est là, soutenu par de très nombreux rebondissements qui tranchent avec le calme de l’arc précédent. Le tout aurait pu être très classique s’il nous avait simplement présenté un Sebastian au meilleur de sa forme, mais l’efficacité vient aussi de l’excellente utilisation des domestiques de la maison Phantomhive qui restent bien trop souvent en retrait. On apprécie alors le petit développement autour de Finn et de son affection envers Ciel, un élément qui donne plus d’humanité au personnage.
A côté de ça, une surprise nous attend vers le milieu de tome avec l’arrivée d’un énigmatique individu qui n’a pour l’heure d’un rôle d’appui, mais qui pourrait être un élément indispensable pour la progression de l’intrigue dans les arcs à venir, tout en sachant qu’il serait grand temps que la mangaka fasse avancer son scénario.

Au service du rythme de tome, on retrouve une Yana Toboso au meilleur de sa forme, maniant son coup de crayon comme jamais. Outre de superbes illustrations qui ponctuent régulièrement le volume et sur lesquelles on s’arrêter volontiers durant un instant, on remarque que l’auteure est à l’aise pour rendre ses planches vivantes, en particulier vers la fin de l’opus qui présente des choix de mise en scène très cinématographiques, permettant de dégager une intensité palpable au cours de quelques retournements de situation.

L’arc de la Sorcière Verte approche ainsi doucement de son dénouement et ceci associé au chiffre des cent chapitres désormais atteint, la mangaka fait de ce tome vingt et un un excellent moment de lecture, un divertissement parfaitement rythmé qui sait tirer le meilleur de la série. On attend alors avec une grande curiosité le dénouement de cette partie ainsi que le début de la suivante, en espérant que l’intrigue générale évolue enfin.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Takato
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs