Critique du volume manga
Publiée le Jeudi, 03 Février 2022
Tout comme le premier volume, le deuxième tome de Black Board nous laissait sur une révélation tonitruante: Vincent, le redoutable tueur à gages que Tamaki recherche si activement, ne serait autre que Basco, son garde du corps, l'homme à qui elle a choisi d'accorder toute sa confiance. Mais si c'est vraiment le cas, pourquoi donc Basco s'appliquerait-t-il à si bien protéger la jeune fille et à l'épauler dans sa quête vengeresse ? La réponse, peu surprenante, se veut toutefois nuancée, en laissant bien deviner le ressenti trouble du garde du corps de Tamaki, entre regrets et désir de réparer un tant soit peu ses tragiques erreurs. Tout en soulignant de plus belle le courage d'une Tama qui, laissé seule dès son plus jeune âge, a dû en baver mais s'est toujours montrer courageuse pour s'en sortir et pour survivre.
A partir de là, Black Board, qui touche déjà à son terme avec ce troisième tome, suit une dernière ligne droite où c'est une interrogation en particulier qui anime constamment notre esprit: que se passera-t-il quand Tama finira par apprendre l'inévitable vérité sur Basco/Vincent ? Leur relation de confiance pourra-t-elle résister à un tel choc ? Sera-t-elle assez forte pour outrepasser les drames du passé ? Cette relation entre les deux personnages principaux s'affiche comme l'un des principaux enjeux, et ses dernières évolutions ont lieu au fil d'ultimes rebondissements... eh bien, qui, eux, ne convainquent pas totalement.
Fuyuki Izumida y suit pourtant un déroulement on ne peut plus clair et direct: nos deux personnages principaux vont tout faire pour atteindre leur but, en cherchant à stopper les desseins ennemis liés à la Dance Hall, à éliminer les différents ennemis (le principal étant Cassis, mais n'oublions pas le lâche inspecteur ripoux), et à mener à bien la quête vengeresse de Tama, le tout en n'oubliant pas d'accorder un petit rôle correct aux personnages secondaires (comme le journaliste, entre autres). Et visuellement, dans cette optique le mangaka fait le job: à défaut d'une mise en scène très léchée ou très inspirée, le rendu assez brutal et franc colle toujours aussi bien à ce simple divertissement un peu bourrin. Par contre, la vulgarité des dialogues finit par lasser car les grossièretés finissent par beaucoup tourner en rond (la version japonaise est-elle pareille, où est-ce uniquement la version française qui en fait trop et qui ne trouve plus d'inspiration ?), et l'issue n'est pas entièrement satisfaisante dans la mesure où, même s'il y a bien une fin via le but de nos deux héros, tout un pan du récit autour de l'organisation Trump et de Joker est plutôt laissé en plan.
Ce final de Black Board souffre donc de quelques limites et de quelques manques qui empêchent le récit de convaincre totalement. Mais dans l'ensemble, la série de Fuyuki Izumida fait plutôt bien son office dans sa catégorie, et visant avant tout le divertissement bourrin et un brin régressif. C'est déjà pas mal.
A partir de là, Black Board, qui touche déjà à son terme avec ce troisième tome, suit une dernière ligne droite où c'est une interrogation en particulier qui anime constamment notre esprit: que se passera-t-il quand Tama finira par apprendre l'inévitable vérité sur Basco/Vincent ? Leur relation de confiance pourra-t-elle résister à un tel choc ? Sera-t-elle assez forte pour outrepasser les drames du passé ? Cette relation entre les deux personnages principaux s'affiche comme l'un des principaux enjeux, et ses dernières évolutions ont lieu au fil d'ultimes rebondissements... eh bien, qui, eux, ne convainquent pas totalement.
Fuyuki Izumida y suit pourtant un déroulement on ne peut plus clair et direct: nos deux personnages principaux vont tout faire pour atteindre leur but, en cherchant à stopper les desseins ennemis liés à la Dance Hall, à éliminer les différents ennemis (le principal étant Cassis, mais n'oublions pas le lâche inspecteur ripoux), et à mener à bien la quête vengeresse de Tama, le tout en n'oubliant pas d'accorder un petit rôle correct aux personnages secondaires (comme le journaliste, entre autres). Et visuellement, dans cette optique le mangaka fait le job: à défaut d'une mise en scène très léchée ou très inspirée, le rendu assez brutal et franc colle toujours aussi bien à ce simple divertissement un peu bourrin. Par contre, la vulgarité des dialogues finit par lasser car les grossièretés finissent par beaucoup tourner en rond (la version japonaise est-elle pareille, où est-ce uniquement la version française qui en fait trop et qui ne trouve plus d'inspiration ?), et l'issue n'est pas entièrement satisfaisante dans la mesure où, même s'il y a bien une fin via le but de nos deux héros, tout un pan du récit autour de l'organisation Trump et de Joker est plutôt laissé en plan.
Ce final de Black Board souffre donc de quelques limites et de quelques manques qui empêchent le récit de convaincre totalement. Mais dans l'ensemble, la série de Fuyuki Izumida fait plutôt bien son office dans sa catégorie, et visant avant tout le divertissement bourrin et un brin régressif. C'est déjà pas mal.