Bizarre, comme c'est bizarre - Actualité manga
Bizarre, comme c'est bizarre - Manga

Bizarre, comme c'est bizarre : Critiques

Okashina koto mo aru monda

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 16 Novembre 2017

Alors qu'il est chez lui, dans sa maison, le loup entend des sanglots dehors dans son jardin. Et quand il va voir qui émet ces pleurs, il tombe sur un mouton qui a perdu sa laine ! Un peu inquiet pour lui, il décide, en sa compagnie, de l'aider à retrouver son épaisse fourrure. Mais sur le chemin, le mouton ne va pas cesser de l'étonner avec des choses de plus en plus bizarres.


Sorti au Japon en 2016 sous le titre "Okashinakoto mo arumonda ", Bizarre, comme c'est bizarre est l'un des plus récents albums jeunesse de Hiroshi Ishii, jeune auteur qui a démarré sa carrière en 2012 et que l'on connaît déjà en France pour Le manchot du Mouette Express, un autre album qui est lui aussi paru aux éditions nobi nobi !.


Ici, à travers un petit récit qui a d'emblée quelque chose de bizarre (un mouton qui perd sa laine comme ça, imaginez donc...), le jeune artiste s'amuse, comme beaucoup d'autres ont pu le faire avant lui, à briser l'habituelle image du loup, mais aussi celle du mouton. Ici, pas de prédateur qui compte croquer l'herbivore, mais bel et bien un loup bon et gentil, mais aussi un peu candide et naïf ! C'est à travers lui que le jeune lecteur peut observer et essayer de repérer les petites bizarreries autour du mouton, qui est ici un petit peu éloigné de l'image qu'on en a habituellement dans les contes, même si l'auteur aurait pu aller plus loin. Et cela, jusqu'à une conclusion plutôt étonnante !


Pour bien accompagner cette petite histoire, on peut compter sur l'excellent travail d'illustrateur d'Ishii, qui offre de très jolies illustrations faites au crayon de couleur / crayon gras, en doubles pages ou en pleines pages, et dans des teintes variées et qui se veulent très douces. Les décors sont soignés, le mouton bénéficie d'un look tendre, mais c'est surtout le design du loup, avec ses habits et sa tête plutôt expressive et amicale, qui séduit.


Le temps de 32 pages, Hiroshi Ishii offre un joli petit album délicat et malin, qui est ici servi dans les habituels standards de qualité de l'éditeur. Le papier est excellent, l'impression rend parfaitement honneur au travail de l'artiste, et Manon Debienne livre une traduction efficace et capable d'être un peu espiègle quand il le faut.


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
14 20
Note de la rédaction