Beelzebub Vol.2 : Critiques

Beelzebub

Critique du volume manga

Publiée le Jeudi, 04 Août 2011

Le quadriumvirat TKKH, composé des 4 plus dangereux loubards du bahut, a encore fait des siennes ! Alors qu'il a réglé son compte à Kanzaki, Oga, qui avait pourtant pris comme résolution de ne plus se battre, doit aller faire la peau à Himekawa, qui a enlevé Hilda et Furuichi ! Sans grande surprise, l'affrontement est vite expédié, mais n'est pas pour autant sans intérêt, car d'un bout à l'autre, tout est fait pour faire sourire le lecteur. Racailles débiles, coups bas, techniques complètement improbables, une petite pointe de fan-service avec la charmante Hilda, et il n'en faut pas plus pour satisfaire le lecteur, qui se marre volontiers face à tout ça, d'autant que le tout est plutôt bien mené et que le coup de crayon, qui gagne petit à petit en précision, s'avère efficace dès qu'il s'agit d'offrir des expressions amusantes aux personnages. Ainsi se retrouve-t-on avec un affrontement de barges tout à fait divertissant... mais le meilleur reste à venir !

Le meilleur, il arrive avec la nouvelle rencontre que fait Oga, dans un jardin public où Baby Beel est censé faire ses premiers pas. Cette rencontre, c'est celle d'Aoi Kunieda, une jeune fille en apparence tout à fait banale, qui promène son petit frère sous les ragots de commères qui prennent le bambin pour son fils. Une rencontre qui se fait avec panache, alors qu'Oga rattrape un Baby Beel balancé en l'air à 13 mètres de son point de départ, le tout sous le regard de mères horrifiées. Et à partir du moment où il va aborder Aoi, Oga, avec sa manière de parler tellement à côté de la plaque, va créer de bien jolis quiproquos et semer le trouble chez la jeune Aoi... Mais ce n'est pas tout ! A peine Aoi est-elle rentrée chez elle que l'on apprend qu'elle n'est autre que l'une des quatre membres du quadriumvirat TKKH, la reine de la baston du lycée Ishiyama, toujours suivie de ses deux camarades féministes qui ont juré de faire la peau aux loubards du lycée et de ne jamais avoir de petit ami ! Seulement voilà, la rencontre au lycée entre Kunieda et Oga (qui ne reconnaît pas la fille qu'il a vue la veille) va évidemment créer des étincelles, mais pas de la manière que l'on attendait ! Car à force de paroles étranges et mal comprises par son interlocutrice, Oga va réveiller chez la terrible chef de bande un véritable coeur de midinette ! Quant au combat tant attendu de Kunieda, finalement, il s'annonce en fin de volume face à un tout autre personnage, et l'on devine d'ores et déjà des superbes étincelles dans la suite des festivités !

Et parallèlement à tout ceci, Ryuhei Tamura ne perd pas une occasion de nous balancer ça et là des passages tout aussi hilarants, comme un jeu pour Baby Beel qui a vite fait de se retourner contre Oga et Hilda, ou encore l'apparition d'une autre bande de loubard qui disparaît aussi vite qu'elle est arrivée, avec en prime ce qui est sans doute l'une des présentations de personnages les plus ridicules de toute l'histoire du manga !

Ainsi, si l'histoire principale de Beelzebub suit son cours doucement et se développe juste à peine plus que dans le premier volume, tout ce que nous propose le mangaka à côté témoigne d'une inventivité et d'une envie de faire rire sans limites. Les personnages, tous à côté de la plaque, sont tous bien exploités (même si Baby Beel reste encore une fois assez en retrait) et sont joliment maltraités par l'auteur, les quiproquos et situations cocasses et malvenues fusent, les scènes de baston se veulent avant tout drôles et funs, et les interactions entre tous ces barges ne laissent jamais place au sérieux et annoncent une suite toujours plus ravagée. On en redemande !


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
Koiwai
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs