Beck Vol.16 : Critiques

Le premier maxi single de Beck est en vente, et tout excités, les membres cherchent la perle rare dans les magasins. Perle trop rare. Le CD n’est trouvable qu’en très peu d’endroits spécialisés, où l’avis n’y est pas bon. Le groupe commence mal son entrée dans le monde de la vente, mais au vu de leur arrangement musical, ce n’est pas surprenant. Les membres du groupe sont tous soumis à des hauts et des bas dans leur réussite, et là c’est plutôt le flop d’une nouvelle étape pourtant décisive qui marque ce tome, mais ce n’est pas pour autant qu’il faut se laisser abattre. Comme toujours, l’auteur tire ses héros vers le haut et les pousse dans l’avenir. Alors tout le monde retrousse les manches et y met du sien, jusqu’à ce que leur producteur leur annonce un autre single, dirigé cette fois ci par un autre grand nom dans le monde de la musique. Beck, qui assure pourtant en concert, n’aura pas le droit à une troisième chance et il faut que ce single soit le bon. Commence alors un enregistrement éprouvant pour nos artistes : leur nouveau supérieur les malmène pour obtenir un résultat convaincant qui colle avec l’âme du groupe. Pour cela, il leur inspirera la crainte de l’échec et la volonté de se surpasser, tant bien que mal et avec plus ou moins de pédagogie.

D’un autre côté, Sakuishi reprend la romance entre Koyuki et Maho alors qu’il la faisait de plus en plus discrète, celle-ci occupe une place importante dans ce volume. On assiste à un semblant de dispute, et un très beau geste de réconciliation. Ceci dit, si l’on apprécie leur couple, les redondances de ce scénario dans l’histoire commencent à lasser. On aimerait aussi découvrir la vie des autres membres de Beck sur lesquels, parfois, on ne sait rien (comme Taira ou Chiba). Malgré ce détail qui nous chiffonne depuis quelques tomes déjà, c’est à un excellent moment de lecture auquel on assiste. Il y a un but, des efforts, des résultats, des déceptions, de l’espoir et encore beaucoup d’autres choses qui correspondent si bien au manga. Et, à vrai dire, les dernières pages sont assez surprenantes. On en oublie l’ennui éprouvé devant les sentiments de Koyuki envers Maho, on en oublie le CD et on ne veut plus qu’une chose : la suite. Que va-t-il rester de cette situation précaire, instable et dangereuse pour le moral de notre héros ?

NiDNiM