Be x Boy Magazine Vol.8 : Critiques

Aucune nouveauté dans ce huitième opus du Be x Boy, un peu trop mince à notre goût derrière sa jolie couverture verte amenée par les très esthétiques héros de Open 24 hours a day. Le poster s’attarde sur une image très sensuelle de Yebisu Celebrities tandis que l’autre côté exploite le côté mignon et proche de Lost Memories. On reprend les même et on recommence, donc. Ce que ça donne ? Dans In God’s arms, on passe à une autre histoire que le chapitre précédant, qui parvient cette fois-ci à réveiller encore plus notre curiosité tant les personnages ont l’air d’avoir du potentiel, et l’histoire un certain mystère qui n’est pas pour nous déplaire. Lost Memories continue son petit bout de chemin sur l’amnésie, avec ses clichés mais sa fraicheur agréable qu’on apprécie retrouver dans chaque nouveau tome du magazine. Ensuite, Open 24 hours a day emprunte un chemin intéressant de la psychologie de l’un de ses héros, tout en finesse et en illogisme, ce qui le rend touchant tout en ne le dépossédant pas de sa capacité à plaire et à s’imposer, dans une moindre mesure cependant. Yebisu Celebrities n’a droit qu’à un tout petit chapitre revenant sur notre tout premier couple, retombant en même temps dans les défauts qu’on a pu relever au début de la série.

School of the muse est pour le coup assez transparent, avec une relation peu originale ni vraiment plaisante autrement que pour le revirement des sentiments et le refoulement de certaines émotions. Viewfinder, comme à son habitude, divisera beaucoup avec d’un côté celles et ceux qui apprécient l’histoire et les dessins à leur juste valeur sans se soucier des incohérences, détails ridicules et émotions totalement tirées par les cheveux. Les autres s’y attardent et trouvent encore la relation entre Asami et Takaba totalement cliché et stupide. Chacun ses goûts ... Welcome to the chemistry lab s’attarde sur un chapitre bonus totalement inutile et hors propos sur un couple ayant un très vague rapport avec le professeur de notre héros. Très vague, le rapport. My demon and me, avec son chapitre plus long, comblera les fans puisqu’il ne change pas d’un pouce son optique de développement et c’est toujours sans aucun personnage secondaire que les protagonistes principaux tentent avec mal de s’épanouir et de progresser. Enfin, in the name of Beauty est intéressant, comme les précédents travaux de l’auteur, mais manque un peu de précisions pour que l’on comprenne tout et l’on a hâte d’avoir une vision d’ensemble dans le volume relié ! A noter qu’en bonus spécifique cette fois-ci, l’auteur de Viewfinder comblera les fans en répondant à une interview livrée entre ces pages.

NiDNiM