Basara Vol.8 : Critiques

Basara

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 24 Décembre 2010


C’est le drame qui s’abat sur la région de Kumano ! Si le shogun Kazan va périr de l’attaque des troupes de Tatara, le prix à payer est lourd. La mère de notre héroïne disparait, Tatara est gravement blessé aux yeux, Chacha et Zaki se retrouvent gravement blessés ... Le tribut est trop douloureux, d’autant plus que le roi rouge est bel et bien là, décidé à se venger de celui qui lui a arraché son bras droit. Heureusement, Kumano riposte de justesse et c’est avec un panache bien amoindri que notre petite troupe s’en sort, accompagnée des deux nouvelles figures apparues dans l’histoire au tome précédent. Ajoutons à cela un Asagi particulièrement remonté pour semer la discorde dans le cœur d’un Shuri inquiet pour sa belle mais tenu par ses obligations d’étouffer la révolte de son ennemi juré Tatara ... D’autant plus qu’un roi a des obligations dans sa ville, et Suo mérite qu’on lui prête l’attention qu’elle mérite, surtout depuis que le roi rouge n’est plus aussi froid et dépourvu de sagesse qu’auparavant.

Très beau coup d’état que la mangaka instaure ici, avec des retournements de situation constants. Notamment, après avoir placé le roi rouge successivement au sommet d’une armée terrifiante puis chassé de Kumano, on assistera à sa déchéance progressive et à l’évolution politique du pays. Il est alors intéressant de voir ce que les changements ont pu ou non amener, ce que les idées de rébellion ont nourri comme plants prêts à se battre et à reprendre de droit une ville qui, au départ, n’appartient qu’au peuple. C’est un nouveau chapitre qui s’écrit à l’instant pour nos deux amoureux transis, sans que l’on sache vraiment s’ils vont pouvoir se retrouver ... Bien sûr, la concordance est un peu surfaite et évidente, mais on l’applaudira des deux mains sans problème, au vu de tous les efforts scénaristiques développés et mis en œuvre par l’auteur. Tant de finesse et de pertinence dans l’action et les sentiments, c’est une chose de plus en plus rare dans les œuvres sortant actuellement ...


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
17 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs