Basara Vol.7 : Critiques

Le but principal de Tatara, maintenant qu’elle sait que sa mère est retenue prisonnière par le shogun Kazan qui sert le roi rouge, est de la délivrer. Pour cela, le meilleur moyen est de fomenter un plan dans un endroit où elle et sa troupe auraient l’avantage, pour profiter du terrain et surprendre le shogun en récupérant la captive. En apprenant que le souverain et ses fils, accompagnés sans aucun doute de leurs serviteurs les plus dévoués, viendront à Kumano pour se rendre au grand temple connu et reconnu de cette région. Tatara va alors former un groupe prêt à aller faire du repérage sur le terrain, dans l’idée de ne pas être pris au dépourvu, surtout que Kumano est une montagne dense et touffue en végétation, et il est très simple de s’y perdre. Mais au cœur de la forêt, les passions se rallument et notre héros va perdre pied dans la détresse de savoir sa mère en mauvaise position, et la figure charismatique, à l’écoute et soucieuse de ses congénères n’est plus. On trouve ici quelqu’un d’égoïste, de froid et distant et d’impérieux.

Mais c’est surtout la rencontre de nouveaux compagnons qui nous intéresse ici, grâce à Nachi et Hijiri, deux jeunes gens dynamiques et engagés prêts à aider nos compères en bien mauvaise posture sans guide, sans plan, sans organisation. La guerre et la vengeance sont en marche à Kumano, mais entre ce que l’on croit bon de faire et la réalité, il y a parfois un gouffre. Tout n’est pas aussi simple qu’il n’y parait, comme par exemple la captivité de la mère de Tatara, qui n’a rien d’une épreuve de torture puisqu’au final la prisonnière accorde un peu d’attention et de tendresse envers son bourreau. On se rend compte rapidement que la principale qualité du manga est ici parfaitement illustrée. En effet, un problème est posé, un plan d’action est organisé, de nouveaux amis sont rencontrés et l’action ne tarde pas à suivre, réglant rapidement et sans y passer trois tomes le problème de départ. Plus ou moins bien, avec succès ou non. Mais reste qu’on apprécie particulièrement cette célérité dans le scénario, qui ne traine pas en longueur, et heureusement au vu de la taille de la série ! Ceci-dit, ce tome-ci est un peu trop brouillon et présente quelques figures que l’on ne connait pas encore très bien ... A suivre, donc.

NiDNiM