Basara Vol.27 - Actualité manga

Basara Vol.27 : Critiques

Basara

Critique du volume manga

Publiée le Vendredi, 10 Juin 2011

Dernier tome, ultime opus de l’immense épopée de Shuri et Sarasa, ce tome 27 ne se compose que d’histoires bonus, mettant en scène nos héros ou bien les personnages secondaires que l’auteur n’a pas pu développer dans la narration principale autant qu’elle l’aurait voulu. Dans un premier temps, c’est le passionnant voyage des deux amoureux pour reprendre une vie normale dans le "après". Et c’est pourtant rare de voir le futur, l’après fin dramatique, dans un shojo de cette envergure. On apprécie donc énormément de voir la vie de ces deux êtres qui ont tant marqués nos cœurs, leurs doutes et leurs difficultés de communication tant ils ont été si longtemps différents et séparés. Puis vient un détour sur Tamon et son étrange attitude actuelle, qui n’a pas toujours été figée ainsi dans le temps et le calme. Ensuite, quelques pages très succinctes sur un soldat que l’on a bien connu en compagnie de papillon de nuit, dans ses derniers instants. Peu pertinent, cela permet simplement de montrer que derrière son existence il existe des valeurs qui l’ont poussés à servir la royauté, à faire ce qu’il a fait et à assumer ses actes selon des principes longuement développés.

Une petite histoire est dédiée à Hayato, dans un moment touchant et pertinent de l’évolution de ce bras droit qu’on connait depuis de très nombreux tomes et qui a joué une place importante auprès de Sarasa. Le passage précédent permet de voir le présent d’autres protagonistes par les yeux de Shuri et Sarasa, mais le plus intéressant mis à part la plus longue histoire en début de tome reste la fin, où tout n’est qu’un éternel recommencement, où tout est lié par le temps et l’espace. Et même si cela ne dure que trois pages, l’auteur parvient à nous procurer une émotion impressionnante tant la dernière image rappelle tant de souvenirs, fait écho à tant de choses déjà vécues. Un grand moment, une fin magnifique pour un manga qui l’est tout autant. Dommage que ce soit un dernier opus un peu haché, on aurait préféré garder seulement les trames principales : la première, celle sur Hayato, et la fin bien sûr. Les autres ont leur intérêt mais amoindrissent l’émotion alors véhiculée par les passages plus conséquents ...


NiDNiM


Critique 1 : L'avis du chroniqueur
NiDNiM
16 20
Note de la rédaction
Note des lecteurs